ON SE REVEILLE

Encore encore!

*secoue Felony comme un shaker*

Si tu pionce , ronfle pas stp!

vais rechercher un tonneau de bière je reviens.

je vais peut etre en prendre deux ça évitera les déplacements ultérieurs

Maieuh, je dors pas je médite comme l'elfe

Apporte aussi du jambon, saucisses, saucisson et du pain aussi


On t'écoute Atha

C'est là que ça commence enfin à devenir intéressant






Ils reprirent enfin la route, la nuit commençait à tomber ; mais sachant que les gobelins se déplaçaient de nuit, Daguon avait jugé préférable de prendre le même rythme qu’eux pour être sûr de ne pas se retrouver rattrapé. Ils marchèrent aussi vite que le permettait la vision nocturne des deux Elfes jusqu’au petit matin. Camille et Mildred n’avaient pas relâcher un seul instant leur attention afin de glisser leur pas dans ceux de leurs guides pour ne pas se faire gagner par la distance et surtout pour qu’ils n’aient pas à les attendre.

Quand l’aube pointa, Daguon donna le signe de repos ; ils s’installèrent dans une petite clairière et firent un copieux petit déjeuné.

La tension se relâchait maintenant qu’ils n’étaient plus qu’à une journée de marche d’Arabelle. Comme la ville était une grande citée ils n’allaient pas tarder à croiser des petits villages périphériques, ils pouvaient donc espérer que le reste du voyage ce passerait sans encombre.

Daguon et Chloé décidèrent de se partager la journée en deux parties pour que Camille et Mildred puissent se reposer et qu’eux même puissent avoir un temps de méditation suffisamment long pour récupérer.

C’est Daguon qui prit le premier tour puisque la veille Chloé avait fait la journée complète.

Les filles restèrent à ses côtés pour lui tenir compagnie un moment, ils étaient installé en petit cercle et devisaient lorsque Camille s’interrogea.

-Il fait sombre tout à coup…

-Oui, c’est étrange ; le ciel ne laissait pas présager un orage imminent.

D’un seul coup, tous les oiseaux prirent leur envol , de même que les animaux. Ils se redressèrent d’un bond et Daguon leur dit de réveiller Chloé. Elles eurent à peine le temps de l’atteindre que le ciel était devenu noir comme du charbon.

La voie de Daguon parvint à leurs oreilles :

-Restons groupé surtout ! Parlez-moi que je réussisse à vous repérer !

-Je suis là !

-Je suis là !

-Moi aussi !

-Je touche Mildred ! Mildred ?… C’est bien toi ?

-Heu, si c’est bien toi qui me touche : oui.

-Je tiens ta main et là je monte vers ton bras !

-Oui c’est bien moi !

-Ahhhhhhhhhh !

-Qu’est-ce qui ce passe ?

-Il y a quelqu’un d’autre qui vient de me toucher !

-Ben c’est moi ! Je vous ai dit de parler pour que je puisse vous repérer. Bon je vais faire une chose : je vais serrer la main de la personne à ma droite et elle devra me donner son nom et elle devra serrer la main de la personne à sa droite qui devra donner elle aussi son nom et ainsi de suite jusqu’à ce que le cercle soit bouclé ; d’accord ?

-Oui oui mais c’est vraiment nécessaire ?

-Je commence !

-Ail ! c’est Chloé !

-Hey ! pas si fort ! c’est Camille.

-Mildred ! et maintenant je te sert la main Daguon !

-Non…

-Non ? … Je sert la main de qui alors ?

C’est la qu’une voie juvénile dit :

-Parfait ! tout le monde se tient bien la main ! Alors ne vous lâchez plus ! En avant pour la téléportation !

Quoi!! que se passe t il? La suite, la suite...

Camille et Mildred se réveillèrent confortablement installé sur des petits coussins. On avait retiré leurs vêtements ainsi que leurs armes et elles étaient maintenant vêtue d’une robe blanche toute simple.

La salle dans laquelle elles se trouvaient était grande et spacieuse, à l’autre bout un trône semblable certainement à l’ego de son occupant en remplissait quasiment la largeur.

-Parfait mesdemoiselles, vous êtes enfin réveillés. J’espère que la téléportation ne vous aura pas trop secoué.

Cette personne parlait d’un ton jovial, elles se tournèrent vers lui pour lui parler et tenter de savoir où elles se trouvaient exactement quand un cri d’horreur s’arrêta net au fond de leur gorge. La personne qui se trouvait en face d’elles avait la morphologie d’une expérience d’hybridation ratée …

-Je suis affreusement navré ! C’est toujours la première impression que je fais, ne vous sentez surtout pas coupable de votre réaction, même si elle est blessante en me rappelant ma physionomie elle est des plus naturelles. Mais vous verrez vous vous y ferez.

-Heu … Nous nous y ferons ? Nous devons partir ! Où sont les deux Elfes qui nous accompagnaient ?

-Non non non !

Il agitait les mains pour leur faire signe de se taire.

-Le maître ne vous laissera pas partir, vous lui appartenez dorénavant !

-Lui appartenir ? Plait-il ?

-Attendez ! Le voilà !

Un homme assez grand rentra dans la pièce, il semblait légèrement contrarié et ne prêta pas attention à leur présence tout d’abord, jusqu’au moment où l’autre homme toussota afin qu’il les remarque.

-Oh ! Oui ! Excusez-moi des soucies, mais cela ne vous concerne pas. Voilà donc nos deux jeunes filles vierges. C’est absolument parfait !

-Là, il y a erreur !

-Ah !

Il prit un air consternés puis se redressa de tout son séant.

-C’est de plus en plus difficile de nos jours de trouver de jeunes femmes vierges ; bientôt je serais obliger de les prendre au berceau et de les élever moi-même ! Rendez-vous compte ! Où va notre monde ! Mais ceci n’est qu’un contre temps mineur, et vous allez m’être d’une autre utilité ! Imaginez que je vous propose de vous joindre à moi dans la création d’une nouvelle race ! Une race qui aurait l’intelligence de l’homme avec la force et l’endurance phénoménale des Orcs ! Une armée entière qui serait invincible ! Et vous en seriez les pièces maîtresses.

-Heu …

-J’ai tout d’abord essayer, ce qui aurait été beaucoup plus facile vous l’admettrez après mes explications de trouver un homme pour m’aider dans mes recherches , mais , malheureusement , même sous la torture je ne suis parvenue à trouver des volontaires pour engrosser des femelles orcs qui elles étaient toutes volontaires pourtant ! Avec un seul humain et deux cent femelles orcs j’aurai pu avoir une armée entière ! Mais il m’a fallu revoir ma théorie, j’ai donc décider de choisir des femmes pour porter la semence des orcs, c’est plus pratique dans un sens : elle n’ont pas besoin d’être consentante ;par contre il me faut trouver des dizaines et des dizaines de femmes, et c’est là que ça pose un léger problème ! Les habitants des villages voisins semblent ne pas apprécier de rapt de leurs femmes… S’ils arrivaient à comprendre qu’ils participent là à l’élaboration d’une nouvelle race ! D’un nouvel avenir ! Ils devraient m’offrir eux-mêmes leur femme ! Ne croyez-vous pas ?

-Oh! Si, si, maître !

Son disciple semblait aduler son maître et louait chacun de ses mots, tandis que Mildred et Camille restaient interdite devant ces paroles.

-Où sont nos deux compagnons ? Les deux Elfes ?

-Oh ! Eux ! Ils ne m’étaient d’aucune utilité, ils sont dans une cellule quelconque en attendant le prochain repas de mes orcs.

Il prit un temps d’inspiration puis sembla prendre une décision.

-Bien ; maintenant veuillez m’excusez mais j’ai des obligations ! Ori va vous conduire et s’occupera de vous.

Le mage fit tournoyer un nuage autour de lui et quand elles recommencèrent à voir au travers, le mage n’y était plus.

-Si vous voulez bien me suivre, mesdemoiselles.

Perplexes, elles lui emboîtèrent le pas.

-A votre gauche et à votre droite se situent respectivement les cellules des futures mères ainsi que celles des jeunes vierges. Notre maître voulant être sûr de s’octroyer tous les bons hospices des dieux est très à cheval sur les sacrifices : uniquement des vierges ! Mais pas des petites filles non plus ! Notre maître tient à ce que toutes les femmes qui vivent ici soient traités avec le minimum de respect qui leur est dut ; il ne faut pas oublier que autant pour les jeunes vierges voués au sacrifice que pour les futures mères porteuses elles contribuent à l’épanouissement d’une nouvelle race . Malheureusement… beaucoup d’entre elles meurent à l’accouchement, au moment de la délivrance, du fait de l’étroitesse de leur bassin beaucoup d’entre elles ne supportent pas l’accouchement ; ce qui est vraiment très navrant, car elles ne servent qu’une seule fois. Ah si le maître était parvenu à convaincre un fier guerrier à se joindre à lui pour ensemencer les femelles Orcs ! Elles au moins n’auraient eu aucun mal pour l’accouchement ! Et chacune d’entre elles auraient pu porter des dizaines d’enfants !

-Et ? Pourquoi … le maître ne le fait-il pas lui-même ?

Soupir…

-Ce n’est vraiment pas faute d’avoir essayé vous savez ! J’en suis même la preuve vivante ; mais chacun de ses essais aboutissait à un sujet qui révélait des tares innombrables : je suis le seul survivant. Il a fini par se faire une raison et concevoir qu’il ne pourrait être le géniteur de cette nouvelle race. Mais bon, assez parlé de ça. Nous y voilà ! Veuillez entrer mesdemoiselles.

Elles entrèrent dans un pièce maculé de sang.

-Veuillez m’excuser pour le désordre, une naissance qui c’est mal déroulé ce matin, je n’ai pas eu le temps de tout nettoyer. Si vous aviez l’obligeance de m’aider à nettoyer les ustensiles. J’ai cru remarqué que plus ils étaient sale et souillé de sang et plus cela occasionnait des problèmes post opératoire. Il faudrait que j’en prenne note ; peut-être que cela nous permettrait-il de préserver certaines femmes afin qu’elles puissent resservir.

Il se tapa le front en signe qu’il venait d’oublier quelque chose d’important.

-Je dois vous laisser là si cela ne vous dérange pas ; je n’en ai pas pour très longtemps. A mon retour je prendrais vos mensurations.

-Nos mensurations ?!

-Oui ! Votre bassin ! Je dois m’assurer de sa taille pour voir si vous serez capable de supporter un accouchement par voie naturelle ; et je dois aussi vérifier où vous en êtes dans votre cycle ; les Orcs étant assez brutaux vous comprendrez que je ne vais pas vous infligez qu’ils vous passent sur le corps jusqu’au ce que vous soyez enceinte, ils risqueraient trop de vous abîmer ! Ils ne sont autorisé à vous toucher qu’en période féconde ; et un seul à la fois. Maintenant je dois vraiment vous laisser, pour votre propre sécurité je vais devoir fermer cette porte à clef, en attendant mon retour si vous pouviez en profiter pour nettoyer les instruments ; cela me ferait perdre moins de temps. Je vous remercie de votre compréhension mesdemoiselles, je reviens au plus vite.

Vaz y'avoir de la stoukette?

YES!

*finit sa bière et jette le tonneau vide un peu plus loin*

*BUUUUUUUUUUURPS*

oups acceptez mes confuses

*prend un nouveau tonneau perce le dessus avec sa hache et trempe sa choppe dedans pour la remplir*

allez balance la suite!!

Nan pas de stoukette, je ne suis pas "pornographe"





Dès qu’il eut refermé la porte Camille se jeta sur Mildred.

-On est tombé chez un malade ! J’ai pas quitté le village pour devenir mère porteuse de demi-orc ! Viens ! On s’en va !

-La porte est fermée à clef !

-Tu as déjà une seule serrure me résister !

-Oui… celle de la porte caché de la forge de ton père…

-C’était une serrure spéciale ; celle-ci est toute simple et en plus on a tout les instruments qu’il nous faut sous la main !

-Attend !

-Quoi ?

-Une fois sortie, qu’est-ce qu’on va faire ? Nous avons à faire à un mage encore plus puissant que l’est mon père, en plus il est fou !

-Oui, ça j’avais remarqué ! Mais ne comprends-tu pas que c’est le moment où jamais ? Si j’ai bien compris, dehors les hommes des villages dont il a capturé les femmes se sont soulevés : il ne prête pas attention aux deux nouvelles prisonnières qu’il vient de faire, de plus il ne nous considère pas comme un danger potentiel ; et comme dit mon père : il ne faut jamais sous-estimer son adversaire ! Et là ! C’est ce qu’il a fait ! Les gens qui sont à l’extérieurs font diversion ; et nous à l’intérieur on va en profiter pour s’échapper ! Ton père nous a confié une mission et on va l’accomplir ! Et crois-moi on va sortir d’ici !

Il lui fallu moins de trente secondes pour déverrouiller la porte. Au moment de sortir Mildred la retint.

-Quoi encore ?

-Il nous faut récupérer nos armes et le sauf-conduit que m’avait confié mon père. Daguon et Chloé, sans oublier toutes ces femmes et ces petites filles retenue contre leur grès et enfin sortir : tu as un plan pour tout ça ? Et si on rencontre un ou plusieurs Orcs en route ?

-On avisera ! J’suis très doué quand je suis sous pression !

Munie d’ustensiles qu’elles avaient prit dans la salle elles s’aventurèrent dans les couloirs.

-Je pense que ce qui serait le mieux en premier c’est de retrouver Daguon et Chloé, ils sauront ce que faire non ?

-On fera dans l’ordre où on réussira à le faire ! Tiens , là-bas ce serait pas les cellules ?

-Oui, allons-y !

Elles regardèrent par les petites lucarnes des portes, mais elles semblaient toute vides.

-Rahh c’est vrai ! Il doit y en avoir ailleurs !

Elles continuèrent de dévaler les couloirs vide quand elles tombèrent nez à nez sur un Orc .

-Quoi femelles faire ici !

Camille aussi vive que l’éclair ne laissa pas le temps à Mildred d’ouvrir la bouche.

-Votre maître… « Notre » maître nous a demandé de nous occupé des nouveaux prisonniers : les deux Elfes !

-Salle de torture !

-Ah ! Bien sûr ! C’est par où ? Nous somme affreusement en retard !

Il les prit toutes deux par le col de leur robe et les souleva de terre, puis parti d’un pas décidé. Il les déposa après avoir traversé trois ou quatre autres couloirs.

-Là !

-Merci ! On ne va pas vous retarder ! Vous pouvez y aller ! Le Maître vous attend !

Elles pénétrèrent dans la première salle ; mais si cette salle était bien une salle de torture ce n’était pas les deux Elfes qui y étaient mais un homme visiblement en mauvaise posture. Elles le détachèrent !

-Rahhhhhhhhhh non !

-Quoi non ?

-Je suis un puissant guerrier et ce ne sont pas des gamines qui vont me sauver ! C’est moi qui sauve les gens ici !

-Toi ! Tu me traites encore une seule fois de gamine et je te prédis un avenir de castra ! J’ai pas le temps de jouer alors si tu veux pas qu’on te sauve … sauve-toi toi-même !

Sur ce, elle referma la porte d’un grand coup, tourna la clef et la jeta dans la cellule.

-Mais Camille…

-Y’a pas de mais ! Il veut pas qu’on le sauve : on le sauve pas ! On l’a détaché et il a la clef : à moins d’avoir le cerveau d’un petit pois ce qui ne m’étonnerais pas il devrait réussir à l’ouvrir tout seul sa cellule !

Elles continuèrent de fouiller les cellules jusqu’à ce qu’elles trouvent celle de Daguon et Chloé. Pendant que Camille détachait Chloé celle-ci remarqua :

-Oh ! mais tu t’es enfin décidé à porter une robe ! Elle est toute simple mais elle te va à ravir !

-Oh ? Tu trouves ?

Camille s’arrêta un instant pour s’admirer.

-Dommage pour les taches de sang.

-Mais ça s’enlève très bien, j’ai un produit excellant …

Daguon n’y tenant plus cru bon d’intervenir :

-Les filles ? Vous pourriez pas parler chiffons plus tard ? On est un peu pressé par le temps là !

-Bien sûr !

Camille finit de les détacher.

-Et voilà ! A vous !

-A vous de quoi ?

-Ben de nous guider pour sortir d’ici.

-Avant de sortir il faudrait peut-être songer à récupérer nos affaires non ? Sans armes on n’ira pas bien loin !

-Oh ! Hildegarde ! Si je ne la retrouve pas mon père va me tuer !

Ils déambulèrent dans les couloirs un petit moment.

-On va jamais y arriver comme ça ! On ne sait même pas où ils ont pu les mettre.

-Chutt !

Camille leur fit signe de ne plus bouger et de ne surtout pas se montrer. Elle prit Mildred et lui demanda de la suivre.

-Tu ne dis rien et tu acquiesces à tout ce que je dis d’accord ?

-D’accord…

Elle avait cru reconnaître le pas d’Ori et se précipita vers lui.

-Ori !

-Mesdemoiselles ? Mais que faîtes-vous donc là ? Je vous avais laissé à l’abri dans l’autre salle !

-Oui oui ! Mais nous avons beaucoup discuté Mildred et moi à ce que vous nous avez raconté sur les expériences de votre maître et nous avons décidé de vous aidé !

-Nous aider ?

-Oui ! Je dois reconnaître que les apparences sont trompeuses mais je suis une puissante guerrière ! Et mon amie Mildred est mage ! Si nous retrouvions nos armes nous pourrions combattre à vos côtés ! Et peut-être même réussir à convaincre les hommes qui vous assiègent de leur erreur !

-Vous pourriez faire ça ?

-Oh oui sans aucun doute ! Mais le temps nous est compté : où sont nos affaires ?

-Attendez je vais vous guider !

Elles le suivirent, Daguon et Chloé qui avaient tout entendu les suivirent sans se faire remarquer.

-Nous y voilà… mais …

-N’ayez aucune crainte ! Nous reprenons nos armes et nous vous rejoignons ! Courage !

En disant cela elle déposa un baisé sur son front, ce qui le fit frémir de bonheur. Il s’en alla, tous ses doutes envolés, l’esprit aussi léger qu’un nuage ; amoureux : pour la première fois de sa vie une fille venait de le regarder en lui souriant et l’avait embrassé !

La suite

Fin de la première partie




Les deux Elfes les rejoignirent dès qu’Ori eut disparut.

-La salle d’arme ! Magnifique les filles !

Une fois réarmés ils allaient partir quand le guerrier qui avait finit par trouver le trou de sa serrure et à y glisser la clef arrivait.

-AHHHHHHHHHHH !

-C’est bon ! C’est nous ! Amuse-toi : c’est la salle d’arme tu devrais y trouver ton bonheur parce qu’une clé en guise de masse c’est pas terrible…

-Ahhhh….

-Bon maintenant on rentre !

-Et toutes les prisonnières ?

-Ben ceux de l’extérieur sont là pour ça non ?

-Camille !?

-Ok ! Tu te souviens Ori nous a montré où elles logeaient ?

-Oui oui je vous conduis !

Ils remontèrent les couloirs jusqu’à la salle du mage.

-C’était les pièces à gauche et à droite !

Ils crochetèrent les serrures, derrière les portes les attendaient une cinquantaine de femmes et autant de fillettes apeuré.

-Nous allons vous sortir de cet endroit ! Suivez-nous !

-Attendez !

-Quoi ?

-Certaines d’entre-nous sont incapable de marcher ; elles sont presque au terme…

Ils se regardèrent tous les quatre quand un AHHHHHHHHHHHH se fit entendre.

-Avec la force qu’il a il pourrait les porter sans problème non ? Et puis … son métier c’est de sauver les veuves et les orphelins : suffit de lui dire qu’elles sont veuves !

Après deux trois échanges verbaux, le guerrier pris les deux femmes qui étaient dans l'incapacité de marché et ils partirent tous ensemble à la recherche d’une sortie.

-Bon on va faire rapidement le tour du Donjon, à mon avis il est désert et je doute qu’il y ait une porte de sortie.

-Pourquoi ?

-Le mage usait de la téléportation. Pour éviter les importuns et être tranquille il a du boucher la porte du donjon.

-Il faudrait retrouver l’emplacement de l’ancienne porte et réussir à l’ouvrir ! Peut-être qu’avec un peu de chance c’est ce qu’essaient de faire les villageois !

-Oui surtout qu’il y a une petite chance qu’ils connaissent l’endroit où se situait l’entrée !

-Bon , je vais devant ; vous me suivez , je vais sonder les murs pour voir si je trouve l’ancienne entrée et si j’entend le bruit des villageois.

-Ok, on te suit de loin !

Chloé retint tout le groupe afin de laisser une avance suffisante à Daguon pour que le bruit de leur pas ne le perturbe pas.

Au bout d’un moment l’Elfe stoppa ses pas et leva la main pour les retenir. Chloé le rejoint un instant.

-C’est bon ! Vous entendez les bruits sourds ? La porte est là ! Juste derrière ce mur, il ne nous reste plus qu’à la dégager .

Munis de quelques armes qu’ils étaient revenus chercher dans l’arsenal ils entreprirent tous de déceler le mur tandis que de l’autre côté les villageois frappaient dessus d’un mouvement régulier de bélier.

Au bout de quelques heures le mur céda sous la poussée des villageois et c’est en héros que le puissant guerrier portant les deux femmes dans ses bras sortie du donjon …

Camille le regardait d’un air songeur.

-Qu’y-a-t’il ? Lui demanda Daguon.

-Rien, je songeais juste qu’il n’a rien fait de particulièrement héroïque mis à part sortir en premier avec deux femmes dans ses bras et c’est lui que l’on accueille en héros. Dire que dans vingt ans quand les villageois se raconteront cette histoire on ne se souviendra même plus de nous alors que c’est nous qui avons tout fait.

-Non, tu te trompes !

-Comment-ça ?

-Ce sont les villageois qui ont tout fait ! S’ils ne s’étaient pas rebellé, le mage serait encore ici à l’heure qu’il est, et nous, nous serions toujours prisonnier.

-Oui c’est vrai, tu as entièrement raison… Mais pourquoi l’accueillent-ils comme un héros alors ?

-Tout simplement parce qu’ils ont besoin « d’un » héros.

-Oui.

Elle sourit.

-Et dire que quand j’étais petite j’adorais entendre ce genre d’histoire où un puissant guerrier à lui seul sauvait un village tout entier.

-Oh mais si tu veux devenir une héroïne toi aussi tu le peux ! Il te suffit de prendre une de ces fillettes dans tes bras et de sortir avec .

-Non, ce n’est pas ce genre d’acte héroïque qui me tente, tu avais raison en disant que ce sont les villageois qui ont tout fait. Nous ne sommes pas grand choses.

-Camille !

-Oui ?

-Sans toi nous serions toujours dans notre cellule à croupir en attendant que les villageois nous trouvent.

-Oui, peut-être.

Elle lui adressa un sourire malicieux.

-Enfin, nous sommes sortie ; mais le mage ? Je le pensais dehors à combattre contre les gens du village aidé de sa troupe d’orcs !

-Le mage usait de la téléportation, et il avait besoin de tranquillité ainsi que d’un certain anonymat pour ses recherches, à mon avis il s’est téléporté avec sa troupe vers un autre donjon afin de continuer ses expériences.

-Oui, il est certainement parti recommencer ailleurs … n’as-tu pas peur qu’il finisse par y arriver ? Il faudrait prévenir le Bourgmestre d’Arabelle de ses machinations et n’oublions pas que nous avons une tache qui nous attend ! Il serait peut-être temps de nous remettre en route, nous avons suffisamment été retardé comme ça.

-Oh ! Mais grandirais-tu ? Bientôt Chloé ne pourra plus te traiter de sale petite gamine pourrie gâtée !

Ils partirent tous d’un éclat de rire et reprirent leur chemin quand quelqu’un les arrêta.

-Pardonnez-moi de vous arrêter, je suis le chef de ce village, nous allons organiser une petite fête en l’honneur du retour de nos femmes ; et comme vous n’y êtes pas étranger j’aurai souhaité votre compagnie afin de vous rendre les hommages qui vous sont du.

-Vous ne nous devez rien bien au contraire ! Si vous n’aviez pas été là, nous serions toujours prisonnier de ce mage ; de plus n’y voyez aucune offense mais nous nous devons de décliner votre offre. Nous nous rendons à Arabelle car notre village court un grand danger, nous devons absolument apporter un message au bourgmestre afin qu’il nous accorde une armée pour protéger notre village !

-En ce cas lassez-moi vous venir en aide ! Nous avons des chevaux qui vous permettront un gain de temps considérable et mon fils va vous accompagner, je vais lui remettre une missive pour le bourgmestre afin de lui faire part de notre victoire. Vous irez de concert et il vous montrera tous les raccourcis pour y arriver au plus vite. De plus si le bourgmestre est d’accord, l’armée qui est caserné ici pourra partir dès votre retour d’Arabelle : je vous la tiendrais prête !

-Oh ! Mille merci !

Moins d’une heure plus tard, après un copieux repas durant lequel le chef du village préparait sa missive pour son fils ainsi que des chevaux, ils purent enfin reprendre leur route pour Arabelle.

Ils mirent à peine une demi journée pour atteindre Arabelle et furent immédiatement reçut par le Bourgmestre ayant eu vent de leur aventure. Un officier fut dépêché jusqu’au village afin de commander l’armée et de la conduire jusqu’à leur village. Ils furent invité à passer la soirée en Arabelle et à se reposer, maintenant qu’ils avaient apporté leur missive le sort du village n’était plus entre leur main et ils avaient donc loisir de pouvoir se reposer un peu avant leur retour.

Bon y'a pas de stoukette ... ok

mais y'a une suite quand meme?

Allez fait péter la suite!

*ouvre le deuxième tonneau de bière avec sa hache tout en mordant à plein dents dans un jambonneau*

Magnifique

Je ne m'étais pas connecté depuis un petit moment, du coup j'ai lu le tout en une foi... Et ça m'a semblé trop court

Vivement la suite.

*voit Crazywarrior avec sa chope et un tonneau à côté. Enfin une chope à ma taille. Boit le tonneau cul sec et va en chercher un autre en attendant la suite.*

Sans oublier de remplir la chope de Crazy au passage

Trop court, trop court ! Ca ce voit que ce n'est pas toi qui l'a écrit
Tu as de la chance, il y a une suite



Le lendemain Chloé décida d’en profiter pour s’occuper un peu de Camille et Mildred ; elle les emmena dans une boutique où on y vendait des robes particulières.

-Regardez les filles ! Ce sont des robes de monte.

-Des robes de quoi ?

-Voyez ! Au niveau des entrejambes la robe se sépare en deux ce qui permet de monter à cheval comme un homme tout en restant féminine. Je parle surtout pour toi Camille : tu n’as pas besoin de t’habiller en garçon pour ressembler à un guerrier, essaye ce modèle : tu seras la plus ravissante des guerrières.

-Mais j’ai pas besoin de robe !

-Mais si essai-là !

En disant cela elle l’entraîna dans une petite pièce avec la robe pour la lui faire essayer. Mildred riait et aida Chloé à dévêtir Camille !

-Aller ! Un petit effort ! Cesse de faire cette mine de renfrogner et montre-nous que tu es une fille ! Après tout il n’y a aucune honte à être une femme !

-Rah si alors ! Dès que je ressemblerais à une femme tout le monde me rira au nez quand j’oserai leur dire que je suis une guerrière !

-Mais non ! Rassures-toi.

-Mais si !

-Ce que tu peux être têtue ! Enfile-moi ça et tait-toi sinon je te bourre la bouche avec la tarte au poire qui te faisait tant envie dans la vitrine d’à côté !

-J’suis moche !

Mildred n’en put plus et éclata de rire.

-C’est sur qu’avec la tête que tu fais… tu risques pas d’être jolie…

-On ne t’a jamais appris à sourire ?

Camille fit une grimace et elles partirent toute trois d’un éclat de rire.

-De toute façon … je sais pas combien ça coûte ce genre de chose mais j’ai pas les sous !

-C’est moi qui te l’offre ! J’en ai marre de te voir ressembler à une sale gamine pourrie gâtée ! Maintenant tu ressembleras … à … à … ça !

Et elles repartirent dans leur éclat de rire.

-Maintenant il ne me reste plus qu’à t’apprendre quelques règles de savoir vivre.

-Hey ! Mais je veux devenir guerrière moi !

-Et alors ! Tu voudrais vraiment ressembler à ce fier guerrier que tu as sauvé dans le donjon.

-Pouerk ! Non alors !

-Alors je vais t’apprendre à te comporter en Dame quand il le faut et en guerrière aguerrie dès que cela devient nécessaire. Pense à ta reconversion ma chérie ! Tu ne resteras pas guerrière toute ta vie et si tu veux te trouver un bon mari…

-Stop !!!!!!!!!!!

-Elle est déjà promise au fils du tavernier !

-Oh mais quel bel avenir t’attend là !

-Bon on pourrait pas parler d’autre chose !

-Oui ! Comment je vais t’apprendre à te battre avec cette robe pour qu’elle ne te gène pas dans tes mouvements par exemple. Nous nous rejoignons à la salle d’entraînement du bourgmestre. Et n’oublie pas ! Sourit ! Et peigne-toi un peu ça ne te ferais pas de mal !

Camille lui tira la langue avant qu’elle n’eut refermé la porte.

-Moi je te trouve très jolie comme ça !

-Oui… oui… oui …

Camille se regardait d’un air songeur dans la glace tandis que Mildred la coiffait avec un peigne prêté par le boutiquier.

-Tu crois que je serais vraiment une guerrière un jour ?

-Mais tu l’es déjà !

-Tu crois vraiment ?

-Oui c’est écrit juste ici ! Dans ton regard !

Elles se souriaient et le cœur de Camille redevint aussi léger que le chant d’un oiseau.

Elles se retrouvèrent toutes trois dans la salle d’entraînement.

-Tu as vu comme ils ont tous les yeux rivés vers toi ! tu as l’air de vraiment les impressionner !

-C’est ma robe qui impressionne pas ma façon de tenir mon arme…

Chloé intervint.

-Mais tu seras d’autant plus respecté si tu manie à la perfection une arme tout en sachant rester femme ! Les hommes : ce qui leur fait peur c’est qu’une guerrière perde toute sa féminité. Il n’y a aucune honte à être une femme, et bien des avantages à en tirer. Tu le découvriras plus tard.

Mildred souriait.

-Mildred ?

-Oui?

-Je sais que toi et Camille vous êtes inséparable mais je crois que dans la tour des mages tu trouverais tout un tas de choses qui seraient beaucoup plus dignes d’intérêts pour toi qu’ici.

-Vous croyez qu’ils me laisseraient y entrer ?

-Bien sûr ! Tu es une mage oui ou non ?

-Oui ! Camille ! Entraîne-toi bien !

-Oui oui promis !

Daguon qui avait passé une petite partie de la matinée à les chercher les trouva enfin.

-Tu as métamorphosé Camille ! Je me demandais qui était cette jeune et ravissante guerrière.

-Il faut bien ! Tu es déjà à la limite comme nounous et tu es un piètre professeur ! J’ai donc décidé de les prendre un peu en charge : histoire de tenter de les transformer en quelque chose qu’on aura pas envie de fuir rien qu’en les regardant !

-Hey ! C’est de moi que vous parlez là !

-Toi ! Tu te tais et tu continue à t’entraîner ! Ton mouvement n’est pas encore assez souple !

-Oui maîtresse !

-Tu vois ! Elle est déjà en progrès ! Elle m’appelle maîtresse !

-Où plutôt elle se moque de toi…

-Mais non ; n’est-ce pas Camille ? Sinon tu auras le double à faire à ton prochain entraînement !

-Oh ! Mais jamais je n’oserais me moquer d’une personne aussi prévenante que vous.

-Tu vois ! Elle ne se moque pas ! Et en plus j’adore qu’on m’appelle maîtresse.

Chloé fit un sourire en coin à Daguon.

Très bien, mais comment dire...

Heu... c'est pour quand la suite ?!

Ouaiiiiis la suite la suite!

*retourne dans la cave car le tonneau est vide, ramène deux tonneaux un lui pour lui et un pour Nikolaz*

*BUUUUUURPS* oups ça c'est entendu? désolé vraiment

*ouvre les tonneau de sahache et y trempe sa chope*

Bon, suite, mais juste pour mon Roi





Cela faisait maintenant un mois qu’ils étaient arrivés à Arabelle, Camille avait suivit l’entraînement intensif de Chloé tant dans l’art de bien se tenir en société que dans l’art du combat. Mildred, quand à elle avait passé la presque totalité de son temps à la tour des mages où elle s’était nourrit de vieux grimoires, mais elle avait pu mettre en pratique ses nouvelles connaissances en magie dans une petite salle spécialement conçut à cet effet : elle était étanche à la magie.

Bercé par leur différents entraînements et la découverte de cette grande citée elles n’avaient pas vu le temps s’écouler ; c’est l’arrivé d’un pigeon voyageur qui les ramena à la réalité du temps.

Elles se tenaient toutes les deux dans le bureau du bourgmestre, accompagnées de Daguon et de Chloé.

-Je viens de recevoir un courrier de mon officier basé dans votre village mesdemoiselles, il semblerait qu’il n’y ait plus rien à craindre de la part des troupes globlinoïdes. Ils font déjà route pour revenir ici. Vous pouvez donc être rassurées.

-Merci pour tout ce que vous avez fait pour nous !

-Votre village est à l’intérieur de mes frontières, c’est donc à moi de veiller sur lui.

-Oh … bien sûr…

-Bien ! Voici maintenant un mois que je vous loge et que vous bénéficiez de ma salle d’entraînement, aussi en retour je vous demanderais un service. Je viens de recevoir une missive d’un très vieil ami qui m’annonce le mariage de sa petite fille, je voudrais lui envoyer un présent pour l’occasion. Mais je ne peux malheureusement m’éloigner trop longtemps de ma citée, aussi ai-je pensé à vous ; vous n’avez pas l’air très pressés de rentrer chez vous et je suis presque sûr que vous n’avez jamais vu l’océan et encore moins navigué dessus.

- L’océan ! … un bateau ! …

Camille rêvait déjà, c’est Daguon qui prit la parole.

-Je tiens à vous remercier de votre hospitalité, mais pour ma part cela ne fait déjà que trop longtemps que j’ai quitté ma forêt et ma communauté. Je me voie navré de refuser votre offre qui j’en suis sûr aurait beaucoup plus à ces deux jeunes demoiselles ; mais j’ai promis respectivement à leur père et tuteur de les ramener chez elles saines et sauves.

Camille prit un air horrifier ; décidément l’Elfe avait le don de briser ses rêves au moment même où ils s’éveillaient !

-Rentrer chez moi ? Au village ? Et tout cet entraînement que j’ai reçus de Chloé à quoi servira-t’il là-bas ! Je suis encore jeune, je n’ai pas envie de rester prisonnière d’une taverne où je devrais me contenter de voyager par le biais des ménestrels et des bardes de passage, à élever une tripoté de gamins geignards et à me faire tripoter par des clients complètement bourrés, et j’en passe !

Chloé ne put s’empêcher de sourire.

-Houla, c’est vrai que vu comme ça , ça ressemble à s’y méprendre à de l’esclavage …

Elle regarda Daguon, sachant que c’était lui la personne à persuader.

-Elles sont jeunes et tout un monde qui leur tend les bras à découvrir, et les humains ne vivent pas si longtemps que nous ne l’oublies pas. Tel une rose à peine éclose le matin, le soir voit déjà leur fin. Je ne voudrais pas que ces jeunes demoiselles ne se fanent avant même d’avoir pu vivre leurs rêves. La vie est si courte pour les humains ! Ne peux-tu prévenir leur famille qu’elles vont bien ; cela ne serait-il pas suffisant ?

Camille et Mildred regardaient Daguon d’un air suppliant. Il soupira un instant, sa résolution vacillante.

-Bien … il est possible que j’accepte de vous laisser partir … Mais à une condition !

Il regarda le bourgmestre pour s’adresser à lui et leva le bras pour faire taire les deux jeunes filles avant qu’elles ne commencent à parler.

-Vous avez des pigeons voyageurs qui vous permettent de communiquer rapidement sur de longues distances. Combien de temps faudrait-il à l’un de vos pigeons pour faire l’aller-retour jusqu’au village de ces deux jeunes filles et pouvez-vous retarder le départ de votre présent pour le mariage jusqu’au retour du pigeon voyageur avec l’accord expressément écrit de leur père ?

Le bourgmestre était plongé dans ses réflexions et avait prit un air songeur.

-Ma foie … le mariage à lieu d’ici un mois, il faut compter deux jours de voyage environ pour un pigeon afin d’atteindre leur village, et logiquement deux autres pour le retour. Il y a justement une caravane qui part dans une semaine vers la côte, elles voyageront de concert avec eux et prendront ensuite le navire que je vais faire tout spécialement affréter pour l’occasion. Elles arriveront environ quinze jours avant la cérémonie du mariage ce qui serait parfait.

Les filles tentaient de cacher leur joie ; Daguon leva la main à nouveau et les toisait du regard.

-Vous devrez écrire toutes deux à votre famille afin d’expliquer la situation, le tout de façon concise ; je relirais ensuite.

Camille soupirait, décidément ce qu’il pouvait prendre son rôle de chaperon au sérieux !

Le Bourgmestre qui ne cessait de monter dans l’estime de Camille prit à nouveau la parole.

-J’écrirai moi-même la missive pour leur père, vous la relirez ensuite bien entendu, mais n’ayez crainte, elles ne peuvent être en de meilleurs mains qu’en les miennes et je suis sûrs que leurs parents le savent.

L’Elfe soupira à nouveau et sembla enfin prendre une décision.

-Il est vrai que, comme l’a si bien évoqué Chloé, vous les humains ne vivez pas longtemps et vous ne pouvez vous permettent de réfléchir et méditer durant de longues années avant de prendre une décision mûrement réfléchie ; c’est pourquoi vous nous paraissez si impulsif, mais cela est propre à votre race et ce qui en fait par certaines occasions son charme aussi je l’admet …

Il sourit.

-Aussi, je vous confierais aux bons soins de ce gentilhomme, mais pas avant d’avoir relu la missive qu’il aura envoyé et la réponse de vos pères. Sur ce, jeunes filles, vous êtes encore sous ma responsabilité, et ce … jusqu’au retour du pigeon voyageur qui vole vers votre liberté…

Après un hochement d’approbation de toutes les parties, elles quittèrent enfin le bureau du bourgmestre. Seul Daguon y était resté, afin de pouvoir relire le message et voir le pigeon prendre son envol. Il ne pu s’empêcher de se demander ce qui arriverait si l’oiseau venait à tomber sous la flèche d’un braconnier afin de lui servir de festin d’un soir …. L’ombre d’un sourire se dessina un instant sur ses lèvres puis il se reprit ; son arc était dans sa chambre et il n’aurait pas le temps d’aller le chercher ; et puis il n’était pas aussi perfide que cela ; il les appréciait certes mais il n’allait pas détruire leur rêve pour le plaisir de leur compagnie pour son voyage de retour, quoique … Non !

Merci Atha ,enfin la preuve que les elfes sont malhonnetes

Aller hop, un petit bout





Camille et Mildred étaient à peine sorties du bureau du Bourgmestre qu’elles laissèrent éclater leur joie tout en remerciant Chloé d’avoir prit leur défense. Elles déambulèrent et ne firent rien de productif ce jour là mis à part compter les jours qui les séparaient du retour de ce pigeon tant attendu, et du jour de leur futur départ avec la caravane, car assurément leurs pères allaient leur envoyer leur accord pour ce voyage ; ils ne pouvaient dire non ? Elles suppliaient Chloé de les rassurer et de leur raconter tout ce qu’elle savait sur les océans, les voyages en bateaux, à quoi pouvaient bien ressembler ces autres contrées …

Le soir arriva vite alors que la journée leur avait cependant paru interminable. Encore trois jours à attendre ! Trois jours durant lesquels leur destin reposait sur un pigeon ; et s’il lui arrivait malheur ? Non ! Y penser amène la poisse sur soi ! Et Daguon avait un sourire si énigmatique quand il les avait croisé après son départ du bureau du bourgmestre …

C’est ainsi, bercé dans le remous d’idées conflictuelles que Camille finit enfin par s’endormir d’un sommeil très agité.

Plus les jours passaient et plus elles étaient énervées, elles en devenaient irritables et Daguon après s’être fait copieusement envoyé paître décida qu’il était temps de réagir en leur changeant les idées ! Il leur intima donc l’ordre de le rejoindre pour une petite chasse dans les bois avoisinants. Même s’ils n’attrapèrent aucun gibier, leur attention n’était plus portée sur ce fichu pigeon qui ne revenait pas ! Et après avoir traqué un sanglier sur une bonne distance ; leur esprit avait finit par se libérer et elles paraissaient à nouveau apaisées et profiter simplement du moment présent sans se poser de question. C’est ainsi qu’elles revinrent le soir couchant, exténuées, mais souriantes d’une journée agréablement passée ; et comme par magie ; au moment où ils franchirent la porte de la ville, au dessus de leur tête un pigeon faisait de même …

-C’est lui ! Je suis sûr que c’est lui qui rentre !

-Du calme ! Si c’est bien lui nous auront une convocation du bourgmestre afin de nous en avertir ; cela fait quatre jours maintenant que vous attendez ce pigeon vous n’êtes plus à quelques heures prêts…

-Toi, peut-être pas ; mais nous, si !

Et sur ces mots elles coururent vers la maison du Bourgmestre, oubliant leur fatigue de la journée. Ce soir, elles sauraient ! Où leurs rêves seraient brisés où elles allaient vivrent une grande aventure !

Daguon resta sur place, soupirant.

-Elles te manqueront !

-Non !

-Moi elles me manqueront en tout cas ; on finit par s’y attacher à ces gamines pourries gâtées et écervelées.

Elle partie un sourire aux lèvres laissant Daguon dans ses pensées.

Comment dire ...... La suite!!!!

*finit le tonneau de bière comme si c'était sa choppe *

Bon vais aller changer le poisson d'eau et ramener quelques breuvages

La voila



Les deux jeunes gardes de la porte de la maison du bourgmestre sourirent quand elles arrivèrent échevelés et ébouriffer après leur course folle, surtout qu’elles venaient de passer une partie de la journée à courir dans les bois et qu’elles n’avaient pas prit la peine de se changer …

Elles se regardèrent mutuellement, puis avec une petite mine déconfite elles dirent aux gardes :

-On n’est pas présentable …

-Non … c’est le moins que l’on puisse dire… oserais-je vous préconiser de prendre un bain ainsi que des vêtements propres si vous voulez obtenir une entrevue avec notre Bourgmestre.

-Oui …

-N’ayez crainte ; nous vous feront prévenir s’il y a le moindre message pour vous !

-Oh merci ! On revient de suite !

Elles tournèrent les talons et coururent en direction des bains, elles étaient plus énervées que jamais.

Elles se frottaient énergiquement mutuellement quand une servante entra dans la salle des bains.

-Vous êtes bien Mesdemoiselles Camille et Mildred ?

Elles sautèrent sur leurs pieds.

-Oui ! C’est bien nous ! Le bourgmestre nous attend ?

-Non non, il a fait demandé Messire Daguon et m’a fait prié de vous avertir de vous tenir prête à partir dès demain.

-Demain ?

Leur visage se décomposait ; ainsi leurs pères avaient refusé la proposition du bourgmestre et avaient dus demander à l’Elfe de les raccompagner expressément.

-Oui, demain ; la caravane qui se dirige vers le continent va partir avec trois jours d’avances finalement ; heureusement pour vous que votre pigeon est revenu ce soir ; sinon la caravane serait partie sans vous…

La servante partie sans même prendre congé ; ce qui leur étaient bien égal : elles allaient partir ! Leurs pères avaient accepté de les laisser partir !!!

Elles firent exploser leur joie et s’éclaboussèrent en riant ; elles laissèrent les bains en champs de bataille et rentrèrent dans leurs appartements aussi gaies que si elles avaient passées la soirée dans une taverne à boire.

Elles préparèrent à nouveau leur paquetage et s’endormir comme des masses.

Au petit matin, elle furent introduit chez le bourgmestre qui leur remit un petit coffret contenant le présent pour le mariage ainsi qu’une lettre d’introduction afin d’être reçu chez le grand père des futurs mariés pour lui remettre ce petit coffret au nom du bourgmestre d’Arabel et en temps que vieil ami intime de celui-ci.

Daguon et Chloé leur firent leurs adieux ; ils pensaient pouvoir encore profiter de la compagnie des uns et des autres encore un peu ; et surtout avaient crus qu’ils auraient pu partager leur joie les jours suivant, mais leur départ précipité les en empêcha ; ce qui fût tout aussi bien car l’Elfe n’aimait pas vraiment le cérémonial des adieux.

Note:

-1 étoile, vu que c'est sur les méchants

Tu vas écrire la suite et je te noterais

Et puis en parlant de ça, je vais peut-être en frustrer quelques-uns mais pour le moment l'histoire s'arrête là; je n'ai pas écrit la suite ... alors à vous d'inventer la suite qui vous convient





Elles marchèrent en amont de la caravane tellement elles avaient hâte d’arriver ; elles n’avaient encore jamais vu l’océan et d’après les différentes descriptions que leur en avait faite Chloé cela devait être merveilleux à voir.

Elles veillaient scrupuleusement sur leur petit coffret, et après l’effervescence du départ la monotonie de la marche commença à rythmer les journées. Les paysages changeaient ; les montagnes laissant place à des vallées et un jour elles se retrouvèrent enfin sur une falaise…

Quand elles arrivèrent enfin dans la ville portuaire ; elles se rendirent directement vers l’embarcadère à la recherche du navire qui devrait les conduire. Mais comme elles avaient trois jours d’avance ; le capitaine leur expliqua qu’ils n’étaient pas prêts et qu’ils ne pourraient lever l’ancre avant de surlendemain. Sur quoi il leur proposa de prendre une chambre dans l’une des nombreuses tavernes du port, mais elles avaient trop hâte de monter sur un navire et décidèrent avec l’accord du capitaine de s’installer directement dans leur cabine.

Après avoir déposé leurs affaires et aménagé leur cabine à leur goût elles firent le tour du pont, puis redescendirent afin de visiter un peu la ville. Elles ne rentrèrent que tard dans la soirée et filèrent directement se coucher.

Elles piplettaient tranquillement les yeux fermés sentant le remoud des vagues les bercer jusqu’au moment où Camille ne sut plus trop si c’était le remoud des vagues ou son estomac qui ne cessait de monter et descendre et quand elle eu le cœur au bord des lèvres elle se précipita sur le pont pour y déverser tous les mets locales qu’elle avait tant apprécier dans la soirée. Elle fût apostrophée par un des marins qui se tenait juste à côté d’elle.

-Ma p’tite demoiselle, si vous voulez pas cracher vos entrailles rien ne vaut mieux qu’une bonne petite cuite !

Il lui tendit la bouteille à moitié vide dont il venait de s’offrir une dernière rasade.

Elle était si mal en point qu’elle finit par se dire qu’il avait peut-être raison : au moins quitte à être malade et vomir ses entrailles, autant savoir pourquoi ! Elle portait le goulot de la bouteille à ses lèvres quand Mildred la stoppa net.

-Lâche ça tout de suite !

Camille la regardait avec des yeux hagards et blanche comme un linge.

-J’suis malade !

-J’ai des herbes pour les maux d’estomac, nausées et vomissements ; je vais faire un tour dans les cuisines voir s’ils ont encore de l’eau chaude à cette heure-ci et je reviens. En attendant : ne touche pas à cette bouteille ; c’est bien compris ?

-J’suis malade !

-Oui, oui, oui, je reviens !

Mildred prit soin de retirer la bouteille des mains de son amie et la jeta à la mer sous le regard ahuri du matelot.

-Ma bouteille ! crièrent-t’ils tous deux en cœur.

Mildred haussa les épaules en soupirant et se dirigea vers la cuisine. Elle revint quelques vomissements de Camille plus tard, une tasse fumante entre les mains.

-Tiens, bois. Ca au moins ça devrait être efficace.

Camille bu la tisane d’une traite ; le temps de deux inspirations les yeux fermé pour reprendre un peu ses esprits et le breuvage alla nourrir les poissons.

-T’es sûre que tu t’es pas trompé dans tes herbes ?

-Certaine ! Mais tu ne gardes rien ! La tisane n’a pas le temps de faire effet ! Retournons à la cabine ; après une bonne nuit de sommeil ça devrait mieux aller demain.

Mildred soutint Camille et l’installa confortablement, un grand seau et une serviette propre à ses côtés, qui ne tardèrent pas à être maculés …

La journée du lendemain, si elle ne fût pas pire, ne fut pas meilleure pour autant. Camille passa sa journée sur le pont à nourrir les poissons bien involontairement. Elle commençait à haïr la mer et les poissons ; et Mildred qui ne cessait d’aller et venir et virevoltait dans tous les sens dans une ritournelle afin de veiller sur elle ; ça lui donnait le tournis ; empiétait sur sa bonne humeur et elle finit par ne plus vouloir la voir et s’enferma dans sa cabine.

Mildred consciente du ressentiment qu’éprouvait Camille envers elle décida de la laisser tranquille un peu et descendit à quai pour profiter de leur dernier jour au port.

Le lendemain matin le navire leva l’ancre de bonne heure et le malaise de Camille ne fit que s’accentuer.
Le capitaine croisa Mildred alors qu’elle sortait de la cabine.

-Elle ne va toujours pas mieux ?

-Non, c’est de pire en pire ; elle rejette la moindre goutte d’eau que j’essai de lui faire boire et vomit ses entrailles, elle est en train de se déshydratée ; je me demande si on aurait pas du la laisser au port, à ce rythme-là elle ne survivra pas à la traversée !

-Donnez-lui du solide ! Si elle vomit autant, qu’elle ait le ventre plein ! Allez dans les cuisines et demandez au chef ce qu’il a de plus consistant !

-D’accord ; j’y vais de suite !

Elle revint un quart d’heure plus tard dans la cabine avec un plateau emplis de pains, de belles tranches de lards et des pommes de terres.

-Enlève ça tout de suite, je vais vomir !

-Tu n’as plus rien à vomir ! Il faut te remplir l’estomac ; mais avec du solide qui te tienne bien au corps ! Essai au moins ! … pour moi …

Camille se redressa un peu et prit le morceau de pain que lui tendait Mildred, elle en prit une bouché et ferma les yeux pour sentir l’aliment descendre vers son estomac et attendait de le sentir remonter mais il semblait vouloir rester à sa place. Elle attendit encore un peu puis se décida à retenter l’expérience et mordit avec un peu plus de conviction dans la miche de pain ; elle commença enfin à ressentir le plaisir du goût du pain et son estomac se mit à gronder et crier famine. Elle se redressa un peu plus dans son lit et finit par engloutir une bonne partie de la totalité du plateau. Puis elle s’installa confortablement et poussa un grand soupir.

-Je ne sais pas si ça va rester où si ce sont les poissons qui vont en profiter mais tu ne peux pas t’imaginer ce que cela fait du bien !

Mildred sourit et décida de sortir faire un tour, si Camille devait tout revomir elle préférait ne pas rester à côté d’elle. Elle la laissa donc digérer en toute tranquillité pendant qu’elle se promènerait sur le pont, après tout, elle n’était pas malade : autant profiter du bon air frais du grand large plutôt que les odeurs fétides qui commençaient à s’installer dans cette cabine.

Quand elle redescendit quelques heures plus tard, s’apprêtant à devoir nettoyer seaux et serviettes quelle ne fût pas sa surprise de sentir une vague d’air frais envahir la pièce au lieu de l’habituelle odeur de vomit : Camille était occupé à aérer la pièce et la remettre en ordre ; visiblement elle allait beaucoup mieux !

-Comment pouvais-tu supporter l’odeur de renfermé de cette cabine ? Et l’air vivifiant de la mer est si agréable à sentir ! Sortons vite d’ici ! Maintenant que je vais enfin mieux il est hors de question que je reste cloîtré dans cette cabine !

Mildred ne pût s’empêcher de rire, elle la prit par la main et l’entraîna sur le pont afin de lui faire visiter le navire de fond en comble, ensuite elles restèrent sur le pont principal pour admirer l’océan.

Camille avait les bras en croix pour sentir l’air embrasser chaque parti de son corps, elle se sentait enfin revivre. Puis le vent se fit violence et elle commença à avoir du mal à se maintenir droite.

-Que ce passe-t’il ? Le vent est toujours aussi violent en pleine mer ?

C’est un des matelots qui lui répondit :

-Non, c’est une violente tempête que rien ne laissait présager. Retournez dans vos cabines mesdemoiselles, et surtout n’en ressortez que si on vous en donne l’ordre !

-Mais je viens à peine d’en sortir !

Un vent encore plus violent la renversa vers le mat, le matelot la retint.

-Retournez dans vos cabines ! Et ceci est un ordre ! On a déjà suffisamment à faire pour essayer maintenir le navire alors ne nous dérangez surtout pas !

Il avait finit par hurler ses ordres car le vent était devenu si violent qu’on ne s’entendait plus parler.

Elles réussirent à redescendre dans leur cabine en s’accrochant aux cordages ; elles fermèrent la porte et se cramponnèrent comme elles le pouvaient afin d’essayer de rester debout.

-Tu as vu comme le bateau bouge ? On va couler !

Le sol se transformait en mur puis reprenait sa position d’origine dans une violence extrême et d’un seul coup elles se retrouvèrent projetée contre celui-ci avec une telle violence qu’elles perdirent connaissance …

J'espère que tu n'as pas mal prit mon message...si c'est le cas désolé.

Ce n'était pas du tout une notation, c'était juste pour dire que j'étais bien prit par leurs aventures, tout en rajoutant une pointe d'humour (horde/alliance). Sans doute pas top comme humour.

Mais non, t'inquiètes, je ne l'avais pas mal pris du tout sinon j'aurai mit 3 au lieu de 3

Mais bon, l'histoire arrive réellement à son terme vu que je n'ai pas écrit la suite, et si vous voulez une suite il faudra être indulgent et me laisser le temps de l'écrire et surtout il me faudrait une muse pour trouver l'inspiration Qui veut la place?

Me voila rassuré

*Vote pour Blaiwan pour la muse. Vu qu'il ne sait pas se battre, il servira au moins à quelque chose. *

Arf, on me prévient qu'il pense faire un tour sur le site dans pas longtemps.
Même pas peur.

Bon, c'est pas tout ça, mais j'ai plein de message à modifier en peut de temps...

T'inquiètes, tu peux écrire ce que tu veux ici, mon histoire est trop longue pour lui du coup d'ici qu'il trouve enfin le courage de la lire , s'il le trouve un jour il est pas prêt de lire ce post