a feu et a sang
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l'univer de notre guilde
 
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 ON SE REVEILLE

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Narmia
Athanaelle
Rakroul
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Rakroul
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Rakroul


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MessageSujet: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 24 Avr à 7:22

Allez hop que ce passe t'il ?

Plus personne n'est là ?

Il y a quelqu'un ?

Maman j'ai peur du noir pale
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Athanaelle
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMar 25 Avr à 2:36

Une petite histoire pour ceux qui s'ennuient et qui ont peur du noir Twisted Evil
Enfin juste le tout début, je balancerais la suite pour vous occuper un peu durant mon absence uniquement si ça vous interresse, mais pas tout en même temps ce serait trop indigeste car elle est assez longue, et désolée pour nos amis Tauren : ils ne font pas parti des héros, ils ne sont même pas dans l'histoire geek
C'est juste l'histoire d'une pauvre petite humaine que j'avais commencée à écrire à une époque où on ne pouvait pas encore s'amuser à jouer des méchants No

study

L’aube se lève, le soleil commence à s’éveiller haut dans le ciel laissant apparaître un magnifique ciel de cristal bleu.

La nuit lui avait parue interminable; déchiré entre les cris de sa femme, n’osant entrer dans la maison et n’y étant même pas autorisé de toute manière.

Les autres hommes du village avaient essayé de le distraire, lui servant à boire et lui racontant des histoires afin de détourner son attention sans arrêt remis en éveil par les cris de sa femme. Il n’y tenait plus, il était terrifié à l’idée de la voir, il se sentait tellement impuissant alors qu’il aurait voulu être à ses côtés qu’il en était pitoyable, s’imaginant les pires choses, pris dans les tourments d’une attente qui durait depuis la veille au soir maintenant.

Autour de lui les hommes du village étaient tous présent à ses côtés, le rassurant, certains même riaient de le voir ainsi, lui , le forgeron du village, à la carrure si impressionnante, qui imposait sous son passage et qui à ce moment précis ne ressemblait plus à rien ; lui, un être qui paraissait si sûr de lui à l’ordinaire et qui là paraissait si frêle que c’en était presque risible.

Un dernier cri retenti, immédiatement suivi d’un petit cri strident.

N’y tenant plus il se précipita dans la maison, ses jambes flageolantes le tenaient à peine ; il s’arrêta sur le seuil, les larmes aux yeux tremblant d’émotions et de fatigue.

A l’intérieur une vieille femme lui sourit malicieusement, celle-là même qui lui avait ordonné de quitter leur maison quelques douze heures auparavant et qui maintenant l’invitait à entrer.

Il était si ému qu’il n’arrivait plus à avancer, ses jambes le trahissant ; il voulait savoir mais la voie lui manquait .

La vieille femme habituée à ce genre de situation le laissa là et retourna dans la chambre.

Il n’y avait plus aucun bruit, les cris déchirants de sa femme avaient cessés, le silence se faisait de plus en plus pesant ; puis la porte se rouvrit laissant réapparaître la vieille avec un sourire radieux et moqueur. Elle tenait dans ses bras une sorte de ballot, l’homme ne réussissait plus à en décoller son regard, il fit un pas chancelant puis un deuxième et arriva enfin à sa hauteur et là, baissant la tête il vît ce petit être qui dormait paisiblement.

Il regarda la vieille femme d’un air interrogateur.

- C’est une fille lui dit-elle, ta première née !

Elle lui tapota sur l’épaule voyant son air déçu avant de lui coller le ballot dans les bras et de le planter là …
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Narmia
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMer 26 Avr à 15:53

moi j'aime bien, j'attend la suite... Mais ca sent le vecu tout ça ^^
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Athanaelle
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyJeu 27 Avr à 10:15

Humm la suite est un peu plus longue, désolée, j'ai toujours du mal à faire court Rolling Eyes

Si vous voulez la suite de la suite demandez, sinon j'arrête de vous empoisonner le forum avec mon histoire geek


study


Dans ce même village vivait un mage, qui, de part ses connaissances était devenu de façon plus ou moins implicite le chef du village.

Il s’était retiré ici pour se reposer, fatigué des problèmes qu’engendrait le fait d’habiter une grande cité et ayant envie de tranquillité afin de pouvoir étudier au calme et approfondir ses connaissances. Sa soif de connaissance était comme tous les mages insatiable et il passait la plupart de son temps dans la lecture et la traduction de ses ouvrages.

Il y en avait une quantité impressionnante empilé sur des étagères qui menaçaient de rompre à tout moment sous le poids de tous ces grimoires.

La nuit était déjà très avancé, mais se couchant à des heures qui lui étaient propres n’ayant pas de famille à charge ; il mettait une touche finale dans son laboratoire à une nouvelle potion.

Le seul compagnon dont il acceptait la présence dans ses moments intenses de recherche était son chat qui à l’accoutumé dormait paisiblement lové dans le fauteuil de son maître au pied de la cheminée.

Mais cette nuit-là … pour il ne savait quelle raison … il en fût tout autrement.

Le chat ne cessait de l’embêter, se frottant contre ses jambes, ce qui manqua de le faire trébucher plusieurs fois. Puis il finit par sauter sur son poste de travail au beau milieu de toutes ses décoctions. N’y tenant plus le mage prit son chat, descendit les marches d’un pas énervé, ouvra la porte et jeta son chat dehors. C’est là qu’il vit « le » panier …

Il n’y prêta pas plus attention que cela pensant qu’il contenait les ingrédients qu’il avait commandé à une petite vieille du village. Celle-ci ayant quelques connaissances en herboristeries, allait dans la forêt afin de recueillir des plantes dont il avait besoin afin de lui éviter de perdre un temps qui lui semblait si précieux dans la recherche d’ingrédients somme toute dérisoire mais qui étaient nécessaire dans la plupart de ses préparations.

Il prit le panier et le jeta dans le cellier pensant en faire le trie le lendemain quand un cri strident de mécontentement se fit entendre. Et ce cri semblait sortir tout droit du panier !

Il se boucha tout d’abord les oreilles pour faire abstraction du bruit en se disant qu’un panier normalement constitué ne braillait pas.

Au bout de quelques instant, le panier ne cessant de pousser des petits cris strident afin de montrer sa colère d’avoir été ainsi si malmené, le mage finit par tapoter l’intérieur du panier avec un long bâton afin de ne pas s’approcher trop près de la source sonore.

Le cri s’arrêta un instant et le mage sentit que quelque chose venait d’agripper le bout de son bâton et semblait faire un léger mouvement de va et vient.

Le mage prit d’une sueur froide finit par se résigner et écarta tout doucement les pans de tissus du panier et il pu admirer des petites menottes occupé à tenter de rattraper le bout du bâton pour pouvoir le croquer à pleine gencives.

- Non, non, non et non !

Il ressorti du cellier en claquant la porte et retourna droit à son laboratoire dont il ferma la porte à double tour.

Sous le claquement de la porte les cris reprirent de plus belle… et, sentant une affreuse migraine poindre ainsi qu’un léger soupçon de responsabilité il finit par redescendre, attrapa le panier, le posa sur la table de la cuisine, ferma les yeux, se pinça très fort espérant enfin se réveiller de ce rêve ou plutôt de ce cauchemar mais pour son plus grand malheur : il était bel et bien réveillé ! Il prit une profonde inspiration et attrapa maladroitement le rejeton qui était à l’intérieur qui émit un petit rire aigu en tentant d’attraper sa barbe.

Il planta ses yeux noirs dans ceux du nourrisson pour lui dire :

- C’est même pas la peine d’y penser ! Et ça ? C’est la notice d’emploi ?

Il dégrafa un morceau de papier accroché au bébé et le lut. Plus il lisait et plus son visage devenait livide.

Après un instant de réflexion il prit le panier et d’un pas ferme et bien décidé il franchit le seuil de sa maison en direction de celle du forgeron se disant que si sa femme avait du lait pour un marmot elle en aurait bien pour deux ! Il l’espérait en tout cas.




C’est ainsi qu’à environ trois heures du matin quelques poivrots du village occupé à cuver sur la place public virent sortir de chez lui un mage chargé d’un fardeau avançant d’un pas ferme et bien déterminé en direction de la maison du forgeron.

Il tambourina à la porte de toutes ses forces jusqu’à ce qu’une personne visiblement encore endormis entrebâille la porte.

- Et là ! c’est pas une heure …

Il ne lui laissa pas le temps d’aller plus loin et força l’entrée refermant la porte derrière lui tout en le priant de se taire.

- Appel ta femme !

Le forgeron scrutait le panier d’un air hébété.

- Ma femme ? … Heu .. oui … La mère ! Viens par ici !

Sa femme sortie rageusement de la chambre.

- Moins fort voyons ! Vous allez réveiller Camille ! J’ai déjà eu assez de mal comme ça à la faire s’endormir.

Le mage leur montra le panier, enfin plus précisément le contenu du panier qui semblait dormir le plus paisiblement du monde sans se soucier du remue-ménage dont il était la cause.

Tandis que la femme regardait le nourrisson avec des yeux attendri ; le forgeron, lui, parti d’un éclat de rire.

- Et bien dis-donc ! Serait-y pas que tu nous cacherais des choses ?

- Tu veux tâter de mes boules de feux ? C’est pas moi le père ! D’après le mot qui l’accompagnait, il s’agirait d’un dernier né d’un lointain parent. Ils peuvent pas s’en occuper … trop de mômes … ils me le confit sachant qu’il serait entre de bonnes mains afin de veiller et de pourvoir à son éducation ! Moi ? Me taper un enfant à élever ! Et lui enseigner mon art ?!

- Arf ! Le prend pas si mal … même s’il n’est pas doué il pourra peut-être devenir ton apprenti et t’aider un peu dans tes recherches non ?

- Et que veux-tu que je lui apprenne à cet âge-là ? Et la fibre paternel c’est pas mon genre ! En plus il n’y a pas de femme chez moi, tout juste une bonne qui vient faire le ménage et apporter les provisions et je peux t’assurer qu’elle a dépasser depuis pas mal de temps déjà l’âge de pouponner, c’est pas elle qui risque de l’allaiter….

- Je te voie venir avec tes gros sabots ! Il est hors de question que tu t’en débarrasses en nous le refourguant ! Si ma femme est d’accord je veux bien qu’on te le garde jusqu’à ce qu’il soit sevré mais après tu t’en débrouilleras ; c’est à toi qu’il a été confié.

- Ben… disons jusqu’à ce qu’il soit en âge de m’aider ?

La femme du forgeron lui sourit en lui disant :

- Bon ! Je te le garderais dans la journée, je l’élèverais avec ma fille et dès qu’il aura atteint disons …ses trois ans, il sera suffisamment grand pour se débrouiller tout seul. Au fait il s’appel comment ce petit angelot ?

- Sur le bout de papier c’était écrit … Pen Guin Dru …

- Et ben! Il est pas sorti de l’auberge avec un nom pareil!

C’est à ce moment précis que le nourrisson s’éveilla et commença à repousser ses petits cris stridents propre à vous arracher les tympans.

- Houla ! Il a faim là je crois, moi je ne peux rien faire !

La femme sortie le bébé du panier qui cessa quelques instants ses pleurs mais qui visiblement n’était pas gêné par la faim mais plutôt par l’odeur nauséabonde qui s’échappait de ce qui lui servait de lange. Elle le tendit au mage avec un sourire béat en secouant la tête.

- Non non, ce n’est pas la faim qui le tenaille, je dirais plutôt … un petit paquet de linge sale.

- Ah non ! Par pitié pas ça ! J’ai jamais fais ça et c’est pas maintenant que ça va commencer !

- Il va bien falloir vous y mettre puisque vous êtes son tuteur dorénavant ! Bon … je vais vous montrer comment faire mais de toute manière vous allez bien devoir apprendre car ne comptez pas sur moi pour me lever en pleine nuit pour aller le changer ! J’ai bien assez avec Camille ! Et vu l’âge qu’il doit avoir… il doit faire ses nuits normalement.

Tout en parlant, elle sortie des linges propres pour changer les fesses du nourrisson. Le mage restait là derrière la regardant faire quand soudain il blêmit tandis que le forgeron, lui, parti d’un éclat de rire tonitruant.

- Mais qu’est-ce que j’ai fait aux dieux ! Une pisseuse ! Il ne manquait plus que ça !

Le forgeron n’en pouvait plus de rire , il en pleurait. Il réussit finalement à se contenir et tout en essuyant ses larmes essaya de lui remonter le morale.

- Bah ! Tu verras, quand elle sera grande elle sera très jolie et en plus elle remplacera avantageusement ta bonne…

- Très jolie, très jolie ! Une source incommensurable de problème oui !

Le forgeron lui donna une petite tape sur l’épaule en lui disant :

-Bon ! Là je crois que tu en as grand besoin ! Suis-moi, je t’emmène à la taverne : on va fêter ça !


C’est ainsi que vers quatre heures du matin les poivrots du village virent deux hommes sortir de la maison du forgeron et se diriger vers la taverne, ils frappèrent à la porte jusqu’à ce que le tavernier vienne enfin leur ouvrir et après quelques explications le tavernier fini par rouvrir son échoppe ce qui fit le bonheur de ces mêmes poivrots tout content de pouvoir s’offrir une rasade supplémentaire …
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harissa
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyVen 28 Avr à 9:21

...Et alors, c'est le forgeron qui a refilé sa fille je parie ^^

On attend la suite avec impatience ! bounce
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Crazywarrior
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyVen 28 Avr à 10:38

Balance la suite!

terrible ton histoire continue hésite pas!

Qui a des pop corns? j'échange pop corns contre des bibines
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Athanaelle
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyVen 28 Avr à 11:17

Suite, suite , suite geek
Mais je ne sais pas trop où couper pour éviter que ça ne devienne trop long et indigeste de part le fait affraid


study


Pen Guin Dru fût rebaptisée par son cher et tendre tuteur Mildred ; un nom somme toute plus facile à prononcer. Elle grandissait, devenant chaque jour plus belle ce qui réjouissait intérieurement le mage mais en même temps le tracassait énormément. Elle s’était avérée très vive d’esprit dès le plus jeune âge et apprenait avec autant d’enthousiasme qu’il en avait à lui enseigner. Et, malgré ses réticences à vouloir l’admettre, il s’était attaché à cette « pisseuse » qui veillait aussi bien à la bonne tenue de la maison que de son bien-être personnel.

Elle allait chercher pour lui dans les bois environnants les jeunes pousses dont il avait besoin ; il se plaisait à lui enseigner la manière de reconnaître les différentes herbes et comment tester celles qui lui étaient encore inconnue afin de découvrir quelles pourraient être leur vertu thérapeutique. Il lui apprit aussi les bases de la magie, et la façon de fabriquer des potions simples. Il lui enseigna aussi bien entendu la lecture ainsi que l’écriture de différentes langues et à déchiffrer des écritures runiques.

Plus il s’attachait à elle et plus il essayait de se montrer distant car en son fort intérieur il savait que sa vie n’était pas faite pour rester terrer dans ce village ; lui s’y était installé dans le but de se retirer du monde, mais Mildred elle, elle aurait besoin de partir afin de le découvrir par elle-même et d’emmagasiner des connaissances qu’il ne pouvait lui enseigner.

Mildred et Camille ayant été élevés ensemble étaient les meilleurs amies du monde, elles se plaisaient à courir les bois, mais pas pour les même raisons : Camille , elle, fuyait sa maison dans laquelle la charge de ses petits frères et petites sœurs lui incombait. Elle ne se plaisait que dans la nature s’entraînant avec un bâton à l’art de la guerre, courant au devant de Mildred pour la sauver de prétendus monstres malveillants qui les épiaient. Elle ne rêvait que d’aventures et ne souhaitait qu’une seule chose au plus profond d’elle même : quitter un jour ce village et devenir une guerrière comme l’avait été son père avant elle ; avant qu’il ne rencontre sa mère et qu’elle ne réussisse par le biais de l’amour à lui faire quitter les armes pour entamer le métier de forgeron.

Son père qui ne pouvait s’empêcher d’être fier d’elle évitait de le lui montrer prétextant que les filles ne pouvaient devenir des maîtres d’armes, mais surtout car il savait que sa femme redoutait plus que tout de la voir un jour partir pour risquer sa vie alors qu’ils l’avaient promise le jour de sa naissance au fils du tavernier. Une vie que n’importe quelle autre fille du village aurait apprécié mais que Camille redoutait plus que tout : finir dans une auberge à préparer à manger pour des gens de passage, à servir le vin et autres boissons et nettoyer derrière les soudards sans oublier une tripoter d’enfants à élever …. Tout … n’importe quoi mais pas « ça » !



La taverne, Camille la connaissait par cœur de même qu’Uriel le fils du tavernier, elle l’aimait bien … oui … mais … d’un amour bien moins fort que sa passion pour les armes et pour tous les récits d’aventure qu’elle avait eu l’occasion d’entendre des bardes descendu à la taverne pour s’y reposer quelques jours avant de reprendre leur route vers d’autres contrés. Elle ne se lassait pas de les écouter, même si elle savait qu’ils avaient l’art d’embellir les histoires et qu’ils n’hésitaient pas à en rajouter pour plaire à des filles comme elle qui n’avaient encore jamais visités d’autre régions que la sienne et étaient prêtes à croire n’importe quoi.

Uriel était secrètement amoureux de Camille. Pourquoi secrètement ? Parce qu’il avait deviné depuis longtemps que si elle était sa promise ce n’était que parce que leurs parents respectif en avaient décidé ainsi à leur naissance et que cela n’avait rien à voir avec un amour qui était partagé des deux côtés. Ils passaient leur journées ensemble quand elle réussissait à échapper à ses corvées et qu’elle n’était pas avec Mildred, mais … c’était dans les bois qu’ils la passaient, où elle s’entraînait à l’épée en se servant de lui comme cible ! Elle aimait le devancer pour se cacher et le prendre par surprise pour l’attaquer derrière son dos. Bien qu’ayant quelques muscles du au fait de devoir porter de lourds tonneaux, il n’arrivait jamais à avoir le dessus car non seulement elle était devenue très douée à force de s’entraîner à tout bout de champs mais elle avait appris la manière de désarçonner son adversaire en utilisant la surprise, et il avait beau savoir qu’elle l’épiait prête à lui bondir dessus il se faisait à chaque fois surprendre et de toute manière les seule fois où il avait réussi à avoir raison d’elle elle avait utilisé la méthode douce à laquelle il était bien incapable de résister.

A l’âge où les garçons du village commencèrent à leur tourner autour, Mildred et Camille s’enfermèrent dans le petit laboratoire que lui avait confectionné son tuteur afin qu’elle puisse elle aussi mener à bien des expériences. Elle passèrent leur journées cloîtrés dans le laboratoire, et quand elles en sortaient c’était pour aller à la forêt avoisinante afin d’y chercher des herbes. Le mage était ravie d’une telle assiduité mais en même temps il était curieux de la raison de cet engouement soudain par ces deux jeunes demoiselles à l’art des arcanes. Mais au moins il voyait d’un très bon œil le fait qu’elles ne s’intéressent pas de trop près aux garçons comparativement aux autres filles du village. De toute manière elles ne s’intéressaient pas aux autres filles non plus, celles-ci ne jouaient qu’à un seul jeu : devenir de futures mères et épouses modèles, en d’autres termes : mis à part parler chiffons et garçons rien d’autre ne les intéressaient.

Certaines vieilles du village, qui n’avaient rien d’autre à faire regardaient Camille et Mildred d’un air conspirateur se disant entre-elles que jamais elles ne se trouveraient d’époux. Peut-être se suffisaient-elles à elle-même ? A les voir tout le temps ensemble ; Camille habillé comme un garçon car elle ne supportait pas les jupes ; elles avaient l’air d’un petit couple. Le vieux mage n’aurait jamais du recueillir cette petite impudente ! Et le forgeron ? Pourquoi laissait-il sa fille s’affubler de vêtements masculin ! S’il voulait qu’elle devienne un femme convenable il faudrait déjà qu’elle commence par porter dignement de jolies robes qui la mettraient en valeur ! Tout ces commérages n’arrivant jamais jusqu’aux oreilles du vieux mage en question, ni à celles du forgeron ; elles avaient beau être vieilles et respectées elles n’avaient pas envie de goûter à leur colère.
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Rakroul
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyDim 30 Avr à 6:43

Encore, encore, encore Very Happy

GG c'est vraiment super bien écrit .

Allez hop je m'installe Smile
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Athanaelle
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyDim 30 Avr à 9:49

Zut, j'aurai peut-être du mettre ce bout là avec celui d'avant, au moins il ne sera pas trop long à lire geek
La suite plus tard afro

study


Plus elles repoussaient les garçons et plus pour une raison étrange ou typiquement masculine ils s’intéressaient à elles, ce qui créait énormément de chagrin à Uriel qui tentait de le cacher à Camille car ce qu’elle prétextait comme excuse était le fait qu’elle lui était déjà promise. Promise : oui , mais elle ne l’aimait pas alors à quoi bon, et comment aurait-il pu la retenir au village alors qu’elle n’aspirait qu’à le quitter.



Au bout de quelques semaines de travaux dans le laboratoire, elles le quittèrent enfin, elles allèrent au devant des femmes du village prétextant soigner leurs différents maux par l’absorption de leur nouvelle tisane qu’elles venaient de mettre au point. Puis après avoir pris des notes elles retournaient s’enfermer dans leur petit laboratoire. Plus le temps passait et curieusement plus le taux de natalité du village diminuait jusqu’à devenir nul. Puis pour une raison tout aussi inconnue que la première de nouvelles naissances arrivèrent enfin.

Camille, qui jusqu’alors s’était toujours refusée à Uriel commença à accepter ses avances ce qui le réjouie intérieurement car il s’était imaginé que si elle venait à porter son enfant elle oublierait ses rêves de guerrières et resterait au village avec lui. Ses parents aussi s’en réjouissaient, se disant qu’elle grandissait enfin, il était temps qu’elle oublie ses rêves de petite fille, les filles de toute manière ne pouvaient devenir des guerrières ceci était inconcevable !
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Felony
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyDim 30 Avr à 11:10

Belle écriture Atha c'est bien intéressant tout ça Wink

Bon allez j'amène des coussins pour qu'on puisse s'installer confortablement en t'écoutant. Crazy amène de quoi boire s'il te plaît tongue
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Athanaelle
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyDim 30 Avr à 12:30

Ca vous plait malgrès le fait que ce ne soit pas une histoire avec des Tauren ou orcs comme héros mais de vils humains ? Shocked


study



Il faisait si beau ce jour là que Mildred et Camille s’éclipsèrent du village prétextant partir à la cueillette d’herbes pour s’offrir une journée de repos. Elles se rendirent le long de la rivière avoisinante pour s’y baigner, laissant leurs vêtements sur les branchages et jouant à s’éclabousser. Camille nageait très bien, c’est son père qui lui avait appris ; il lui avait appris tant de choses ; lui disant que si un jour, comme lui l’avait été avant, elle venait à devenir guerrière elle en aurait bien besoin. Mais à quoi bon puisque de toute manière sa mère ne la laisserait jamais partir.

Elle en était là de ses songes, allongée sur l’herbe, laissant le soleil et la petite brise caresser son corps quand quelques gouttes d’eau la ramenèrent à la réalité.

-A quoi penses-tu Camille ?

Elle sourit.

-A rien, enfin… rien qui ne puisse se réaliser.

Puis elle regarda Mildred d’un air malicieux et se jeta sur elle.

-Ca t’apprendra à me sortir de mes doux songes !

Elles riaient toutes les deux, jouant ensemble. Elles s’entendaient si bien, elles étaient inséparable, elles étaient toujours là l’une pour l’autre pour se couvrir et se servir d’alibi lorsqu’elles en avaient besoin.

Le midi elles se firent un festin d’un petit lapin qui avait eu le malheur de passer sous une des flèches de Camille ; le tout arrangé de quelques herbes trouvé par Mildred.

-Mildred ?

-Oui ? Qu’y a t’il ?

-Lorsque j’aurai épousé Uriel, je devrais passer mes journées à la taverne et élever ses enfants, enfin … nos enfants. Je devrais grandir, c’en sera fini de nos journées sur le bord de la rivière à rêver. J’ai tant envie de partir, de faire la seule chose qui me plairait.

-Alors, pourquoi ne le fais-tu pas ?

-Toute ma vie à été planifié à ma naissance : je suis une fille et je n’ai pas mon mot à dire.

-Ta mère veux te voir épouser Uriel, mais en ce qui concerne ton père je suis sûre que si tu savais lui parler tu en obtiendrais ce que tu voudrais : tu es sa préférée même s’il le cache bien ; tu n’as qu’à regarder ! Crois-tu qu’il aurait passé tant de temps avec toi à t’apprendre à te battre et le maniement des armes s’il ne voyait qu’une pisseuse en toi comme il se plait à te surnommer ?

-Non … mais ma mère … il l’aime, et elle sait obtenir ce qu’elle veut de lui … moi … à côté ... je ne suis que sa fille.

Mildred s’allongea à côté d’elle pour tenter de la consoler.

-Ne t’inquiète pas !

Elle regarda les nuages, puis soudain sortie de ses songes. Elle ramassa trois cailloux en prenant un air mystérieux.

-Viens Camille ! Prend ces cailloux et sert les très fort en pensant à ce que tu souhaiterais le plus au monde!

Camille prit les cailloux sans trop y croire sachant que Mildred faisait cela uniquement dans le but d’essayer de lui remonter le morale, puis, finalement elle se prit au jeu. Elle sourit, ferma les yeux et pensa très fort à ce qu’elle souhaitait plus que tout.

-Bien ! Maintenant, rends-moi les pierres !

Elle les reprit, fit une incantation puis les jeta au sol d’un air satisfait.

-Tiens : gardes-en une. La deuxième c’est moi qui la garderait et la troisième : on va l’enterrer ici.

-Et ?

-Et je prédis que dans trois lunes tu seras une grande guerrière !

Elle éclatèrent de rire. Même si elle venait d’inventer cette prédiction de toute pièce, elle avait au moins réussie à remonter le morale de son amie et c’était là le principal.

Elles firent un petit sac qu’elles pendirent autour de leur cou, elles y mirent chacune leur petit cailloux respectif qui représentait le rêve de Camille et y ajoutèrent une mèche de leur cheveux qu’elles s’échangèrent.

Pour le troisième petit cailloux, elles firent tout un cérémonial avant de l’enterrer au pied d’un arbre sur lequel elles gravèrent leurs initiales.

Il était temps pour elles de retourner au village et surtout de ramasser les herbes qu’elles étaient censément parties ramasser.
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Rakroul
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyDim 30 Avr à 16:39

On est pas des sauvages Smile
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Athanaelle
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 1 Mai à 3:49

Suite et ...


study

Lorsqu’elles arrivèrent au village tout le monde était attroupé devant la maison du mage. Elles se regardèrent et décidèrent de rentrer, leur curiosité étant mis en éveil par les propos qu’elles venaient d’entendre ici et là. Les gens attroupés parlaient d’un Elfe qui serait venu rendre visite au mage.

- Un Elfe !

- J’en ai vu des portraits dans les livres de mon père, mais je n’en avais encore jamais vu en vrai !

- Dis ? Tu crois qu’il nous laissera le voir ?

- Nous verrons bien, de toute manière nous rentrons de notre cueillette non ? Viens, accompagne-moi !

Elles se dirigèrent droit vers la maison, les gens s’écartèrent pour les laisser passer.

Mildred commença par déposer son panier dans le cellier, puis elle fit comme si de rien était et alla frapper à la porte du bureau de son tuteur et y entra sans même lui laisser le temps de répondre, suivie de très près par Camille.

-Bonjour ! Dit-elle en souriant. Oh ! Je ne vous dérange pas ? Tout en disant cela, elle c’était plantée devant l’Elfe et le regardait fixement en le détaillant du regard.

Celui-ci était assez grand, les traits fins , de ravissantes petites oreilles pointues, sa peau était blanche, il avait de magnifiques yeux verts, de long cheveux blanc, mais elle ne réussissait pas à mettre d’âge sur cette personne. Il les regardait toutes deux avec un certain amusement. Puis il se retourna vers le mage un sourire ironique sur ses lèvres et dit :

-Non, vous ne nous dérangez pas petites filles ; nous avions justement fini notre discussion et je m’apprêtais à me retirer. Mais … vous m’avez l’air bien curieuses, et … est-ce une façon d’entrer sans attendre que l’on vous y autorise ?

-Petites filles ? Mais… mais…

Elles se regardèrent toutes les deux à la fois outrés d’avoir été traité ainsi de petites filles et en même temps confuse de leur impolitesse. Le mage leur vînt en aide, en parlant sur un ton sérieux cette fois-ci :

-Je vous présente Daguon, c’est un Elfe des bois. Daguon je vous présente celle que je considère aujourd’hui comme ma fille : Mildred, et Camille son amie d’enfance. Si Daguon est venu me rendre visite aujourd’hui c’est en tant que porte parole des Elfes, pour nous prévenir d’un possible danger pour notre village ; en effet depuis peu lui et les siens qui vivent dans les forêts avoisinantes ont remarqué des mouvements goblinoïdes suspects.

L’Elfe hocha la tête afin de confirmer ses dires.

Mildred et Camille ne savaient pas que penser ; pourquoi leur disait-il tout cela ?

Le mage les regarda toutes deux et prit un air résolu.

-Il nous faut envoyer quelqu’un dans la cité pour les avertir afin qu’ils nous envoie du renfort. Nous avons besoin de tous nos hommes pour les moissons et pour protéger le village s’ils venaient à nous attaquer avant que les troupes de la cité ne soient arrivés. Ma fille, tu connais l’art des arcanes ainsi que les plantes, tu pourras donc être utile en cas t’attaque au cours du trajet qui vous mènera jusqu’à Arabelle et quand à toi Camille, il est grand temps que tu mettes à profit les enseignements de ton vieu père.

Elles se regardèrent ; serrant leur petit sac accroché à leur cou. Elles étaient à la fois excités et inquiètes. Mais le sentiment dominant était leur joie. Enfin elles allaient quitter leur village ! Partir à l’aventure ! Oh… Arabelle n’était pas loin, environ une semaine de marche, mais elles n’y étaient jamais allés, et en plus le mage leur confiait une responsabilité : il laissait le sort du village entre leur mains ! Preuve irréfutable qu’il leur faisait entièrement confiance !

Mais les paroles de l’Elfe vinrent briser leurs rêves…

-Vous ne comptez tout de même pas envoyer ces deux jeunes enfants seules, se perdre et vers une mort certaine qui plus est ! Imaginez un seul instant ce qui leur arriverait si elles venaient à se faire repérer par une de ces troupes goblinoïdes ! Cela n’est vraiment pas raisonnable !

-Non vous avez raison, je devrais les accompagner.

-Non ! Ce village à besoin de vous !

Il regarda les deux jeunes demoiselles qui le fixait avec de grands yeux interrogateurs puis il leur sourit.

-Elles ne peuvent décemment partir seules, elles ne sont jamais allé à Arabelle et elle ne connaissent pas les dangers qui les attendent, il leur faut donc un guide. Je les accompagnerais; avec moi elles ne risqueront rien : cela ne sera qu’une balade et visiblement elles en ont tellement envie.

Elles laissèrent exploser leur joie, puis , se souvenant de la présence de l’Elfe elles se reprirent et le regardèrent en lui signifiant qu’elles étaient parfaitement capable de se débrouiller seules, après tout combien de fois c’étaient-elles rendus dans les bois et rien ne leur était jamais arrivé !

Il leur répondu en souriant :

-Oui mais ce ne sont pas les mêmes bois ! Et de plus vous ne connaissez pas le chemin ; avez-vous rien qu’une seule fois été quelque part en vous servant uniquement d’une carte et des étoiles pour vous guider ?

Il sourit devant leur mine déconfite.

-Ne vous inquiétez pas, vous êtes encore jeunes et vous avez l’impétuosité de la jeunesse ; je vous montrerais en route quelques règles simples pour apprendre à survivre en territoire étranger : comme ne jamais sous-estimer son adversaire par exemple ….

Elles ne savaient ce que penser de l’Elfe, il leur semblait si… arrogant !

Le mage les sortie de leur pensées, il regardait Camille et lui dit d’un ton solennel :

-Vas ma fille ! Ton père t’attend, il a quelque chose pour toi ; et repose-toi bien surtout car vous partirez dès l’aube.

Quand Camille fut sortit il s’assit à nouveau à son bureau, ouvrit un tiroir et en sortit un parchemin et une plume flambant neuve. Il cacheta enfin son écrit et le tendit à Mildred.

-Tiens ! Vous en aurez besoin, ceci vous servira de sauf conduit pour entrer dans la ville et obtenir une entrevue avec le bourgmestre.
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Felony
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 1 Mai à 4:24

cheers cheers LA SUITE!!! LA SUITE!! LA SUITE cheers cheers
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 1 Mai à 5:04

Voila voila pour les courageux Twisted Evil


study


Camille arriva chez elle, sa mère avait les larmes aux yeux, elle la regarda et lui dit d’aller voir son père à la forge ; elle y couru, puis arrivé en vue de la forge elle ralenti ses pas afin d’essayer de ne pas lui montrer son impatience et son enthousiasme.

-Papa ?

-Oui ma fille, viens-là.

Elle s’avança vers lui, il la conduisit dans une petite pièce dans laquelle elle n’était encore jamais entrée, ce qui n’était pas faute d’avoir essayé mais la serrure c’était révélée plus forte qu’elle et elle lui avait toujours résistée ; ce qu’elle se garda bien de dire à son père …

Comme s’il avait deviné ses pensées il lui expliqua que la serrure de cette porte avait été conçue spécialement sous ses ordres de manière à éviter que n’importe quel intrus ne puisse l’ouvrir. Il lui sourit d’un air entendu en lui disant cela.

Une fois éclairée, la pièce n’était pas très grande ; elle était dépourvue de fenêtre ce qui la rendait encore plus inviolable. Il y avait une petite table qui vraisemblablement devait servir de bureau à son père ; des étagères sur lesquelles étaient disposés de multiples objets dont elle ne connaissait même pas l’existence, alors à quoi ils servaient elle n’aurait pu le dire, sans doute des souvenirs de son ancienne vie qu’il avait rassemblé ici pour en faire un petit musée. Au fond de la pièce il y avait un grand coffre fermé lui aussi par une serrure.

Son père sortie une clef qui était caché derrière un des innombrables objets de l’étagère et ouvrit le coffre après avoir formulé une série de mots inconnus de Camille. Une serrure magique auquel il faudrait une incantation en plus d’une clef pour l’ouvrir ? Elle ne connaissait pas des dons de mage à son père à moins qu’il ne se soit gardé de lui en parler, que ne lui avait-il pas dit de son ancienne vie ; elle qui croyait qu’elle savait tout de lui, s’aperçut qu’il s’était gardé un jardin secret qu’il avait su particulièrement bien protéger.

A l’intérieur du coffre, enveloppé précieusement dans une couverture, il y avait une épée ; il la sortie et la lui remis.

Camille n’avait encore jamais porté de véritables épées, celle-ci était beaucoup plus lourde que celles que lui donnait son père quand il l’emmenait dans les bois pour s’entraîner. Son pommeau était finement travaillé avec la particularité de pouvoir être pris avec une ou deux mains ; sur sa lame effilée était gravée des runes dont elle ne connaissait pas la signification.

-Camille ; cette épée porte un nom : Hildegarde. Elle était mienne quand j’étais guerrier, c’est un ami ; un grand guerrier lui aussi qui me la remis alors qu’il était mourrant ; il venait de se faire terrasser au cours d’un combat que nous n’aurions jamais du faire car il était perdu d’avance ; mais à cette époque nous étions jeunes, fiers et arrogants ; nous étions persuadé au vue de toutes les batailles que nous venions de remporté de notre invincibilité. Il sourit en lui même en se souvenant de cette histoire, un sourire sombre ; emplis d’amertume.

-Oui, invincible… mais hélas la réalité nous a bien vite rattrapée ; et ce jour là j’ai perdu mon meilleur ami, un ami d’enfance, un ami de toujours ; jamais je ne l’ai oublié. Enfin, tout cela remonte à loin maintenant ; mais c’était pour te mettre en garde et te dire de ne jamais oublier qu’il y aura toujours plus fort que toi. Camille, ce n’est pas une simple promenade que vous allez faire toi et Mildred ; je sais que tu ne rêves que de ça depuis des années mais je voudrais m’assurer que tu en es pleinement consciente. Et j’espère que tu te souviendras de tout ce que je viens de te dire avant de sortir cette épée de son fourreau.

En lui disant ces derniers mots, il plaça l’épée dans son fourreau et la lui remit.

-Maintenant, va te reposer, n’oublie pas que la route est longue jusqu’à Arabelle ; mais avant je crois qu’Uriel aimerait te voir.



Elle commença par rentrer chez elle afin de préparer son sac pour la route ; son père l’y aida, il savait ce dont elle aurait besoin et ce qui était parfaitement inutile ; ensuite elle se rendit à la taverne afin d’y faire ses adieux à Uriel ; enfin des adieux … elle ne partait que pour deux semaines, trois au plus. Et elle était si heureuse et enthousiaste de partir qu’elle ne vit pas la tristesse sur les traits d’Uriel. Ils passèrent la nuit ensemble ; elle était si excitée qu’elle ne trouva pas le sommeil cette nuit-là et fut pour lui une bien agréable compagnie.
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 1 Mai à 8:54

Vraiment génial queen
Manque une once d'érotisme...mais ça va venir surement!
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 1 Mai à 11:15

Arf, désolée pour l'once d'érotisme mais Camille étant un garçon manqué ... le romantisme et elle ça fait plutôt deux. Elle, s'est l'action qui l'interesse et pour le moment de se côté là sa vie est plutôt en manque No

En attendant un petit paragraphe, l'action commence "enfin" au prochain cherry enfin ... moui ...

study


L’aube était magnifique, enfin même s’il avait plu l’aube leur aurait parut magnifique.

Camille rejoignit Mildred et Daguon dans la maison du mage. L’Elfe lui proposa gentiment de vérifier son sac, sur quoi elle lui signifia que son père qui était lui-même un ancien guerrier l’avait aidé à le faire et que par conséquent il n’y avait aucune raison de le vérifier ; disons surtout qu’après que son père ait quitté la pièce elle n’avait pu s’empêcher de rajouter quelques petites choses qui lui étaient personnelles et elle ne voulait pas qu’on fouille ses affaires.

Tout le village était rassemblé pour leur départ, elles étaient fières et ne pouvaient s’empêcher de sourire à tout le monde ; elles regardaient le village comme si elle ne l’avaient encore jamais vu, ou plutôt avec un regard neuf.

Camille chercha des yeux Uriel qui s’était caché pour ne pas lui montrer son chagrin ; elle ne voulait pas lui faire de peine mais comment pourrait-il la rendre heureuse en la cloîtrant dans ce village. Elle l’aperçut enfin lui souriant, elle était prête… ils étaient prêts.

Le mage regarda le petit groupe partir, et quand il perdit de vue Mildred il ne put s’empêcher de verser une larme.

-Mon bébé !

Le forgeron non loin de lui, lui tapota l’épaule.

-Elles vont revenir : elles font juste l’allée retour Arabelle, ce serait plutôt à nous qui restons ici de nous inquiéter non ?

-Je l’ai langé, je l’ai regarder grandir et s’épanouir comme une fleur et maintenant elle me quitte…

-Bon, j’ai compris !

Le forgeron le prit par la manche et l’entraîna vers la taverne.

-On va fêter ça ! Elles sont devenues grandes nos pisseuses !
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Felony
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyLun 1 Mai à 14:45

bom bom encore encore cherry cherry
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMar 2 Mai à 1:35

Action au prochain post promis cheers

study


Très vite l’Elfe les fit entrer dans les bois qu’il connaissait par cœur, il leur dit que les routes n’étaient pas sûres car on pouvait y rencontrer des voleurs de grands chemins, et il ne voulait pas prendre de risque.

Mildred était émerveillée devant tant de nouveautés ; elle ramassait tout ce qu’elle trouvait ralentissant la marche ; puis, elle courait vers un endroit où elle avait cru entrevoir une nouvelle plante.

L’Elfe, qui était habitué à ces bois les regardait en souriant : tant d’innocence, oui pour elle il s’agissait bien d’une promenade où elles découvraient tout pour la première fois. Il gardait cependant tous ses sens en alerte car il ne voulait pas que tant de bonheurs ne soit anéantie par une rencontre inappropriée, et, dès qu’il ressentait le moindre signe suspect il les faisait faire un léger détour.

Camille avait tous les sens en alerte, elle écoutait le chant des oiseaux en essayant de les identifier et de les repérer dans les arbres, elle épiait les animaux et ne pouvait s’empêcher de ramasser les fleurs qu’elle trouvait sur son passage, toutes plus jolies les unes que les autres et sentant si bons.

Ils marchèrent ainsi jusqu’au zénith du soleil, il les fit s’arrêter dans une petite clairière pour manger un peu ; il leur proposa de prolonger leur halte pour qu’elles puissent se reposer. Ce à quoi elles rétorquèrent qu’elles n’étaient pas là en promenade et qu’il leur fallait atteindre Arabelle au plus tôt ; le tout sur le ton des plus sérieux du monde ce qui fit sourire intérieurement l’Elfe car à la vitesse où ils avançaient, et vu le nombre de haltes qu’elles lui avaient fait faire, tantôt pour cueillir des fleurs, tantôt pour écouter le chant d’un oiseau qui leur était inconnu ou encore pour ramasser quelques racines ; ils n’étaient vraiment pas prêt d’arriver. Enfin, il se garda bien de le leur dire car il se plaisait à les regarder courir en tout sens, si innocente, et c’était bien cette innocence qu’il comptait préserver.

La nuit commençait à tomber, après un copieux repas il prit un air sérieux pour leur parler.

-Bien, nous ne sommes pas encore très loin du village, donc normalement la nuit devrait bien se passer, mais, on ne sait jamais, c’est pourquoi il va falloir effectuer des tours de garde. Personnellement, je n’ai besoin que de quatre heures de méditations pour me reposer et comme à mon avis, si attaque il y avait : ce serait plutôt en milieu ou en fin de nuit ; je me propose de faire ma méditation en début de nuit et vous serez en charge du camps pendant ce temps, je vous relèverais ensuite et vous pourrez dormir toutes deux, ce qui vous permettra de ne pas avoir votre nuit coupé et donc de profiter d’un bon sommeil réparateur. Si vous avez le moindre doute, la moindre inquiétude n’hésitez pas à me réveiller ! Et ceci est un ordre !

Ne comprenant pas trop la signification de tout ce qu’il venait de dire elles acquiescèrent d’un signe de tête.

Elles profitèrent de ce qu’il semblait être endormi pour s’échanger toutes leurs impressions de la journée ; ainsi que leur impression vis-à-vis de l’Elfe, ce qui le fit énormément sourire intérieurement car il entendait tout, mais il se concentra afin de ne plus les entendre sinon il ne pourrait jamais parvenir à méditer correctement.

Une fois sa méditation fini il leur dit de se coucher ; la journée de marche du lendemain serait longue ; surtout à la vitesse où elles avançaient … et il leur fallait du repos.

Elles ne dormirent pourtant pas beaucoup cette nuit-là ; trop excités par tout ce qu’elles avaient vu dans la journée. Au petit matin ils levèrent le camps et reprirent la route. Le paysage était le même que la veille ; l’Elfe en profita pour commencer ses premières leçons et leur expliqua comment se diriger, et aussi quelques règles toutes simples pour traquer un ennemi sans se faire repérer. Heureux de pouvoir partager ses connaissances avec ces deux jeunes demoiselles qui buvaient chacune de ses paroles il ne vit pas la journée passer.

A la nuit tombé, l’Elfe leur proposa de s’arrêter. La fatigue commençait à se faire sentir mais elles étaient trop fière pour vouloir l’admettre… Dès qu’ils eurent fini de manger l’Elfe médita durant les quatre heures suivantes, elles eurent beaucoup de mal à garder les yeux ouvert et à rester vigilantes pendant tout ce temps. Quand l’Elfe sorti de sa méditation elles commençaient à somnoler. Le lendemain matin il les laissa dormir un peu, après tout ils n’étaient pas à un jour près et elles n’avaient encore jamais parcouru une si longue distance et n’étaient donc pas habitué à ce rythme de marche. De plus ils n’étaient qu’au début de leur voyage, il fallait donc qu’elles conservent des forces pour le restant du trajet, surtout qu’il y avait le retour aussi à assurer.

-Mesdemoiselles, si vous ne voulez pas trop fatiguer il serait bon que nous marchions tout trois au même rythme, vous aurez bien le temps de faire vos petites cueillettes sur le chemin du retour, de plus je doute que toutes vos trouvailles arrivent à bon port vu la durée du trajet…

Elle méditèrent quelques instants sur les paroles de l’Elfe et se plièrent à ses arguments ; surtout qu’avec tout ce qu’elles avaient amassé, mine de rien leur sac commençait à devenir lourd. Ils s’arrêtèrent un petit moment afin de refaire leur paquetage et en vider tout ce qui était périssable ainsi que tout ce qu’elles savaient pouvoir retrouver facilement sur la route du retour.

Ils reprirent enfin leur chemin, l’Elfe en profita pour continuer ses leçons ; il se plaisait à leur enseigner ses connaissances car elles se montraient insatiable, elles voulaient tout découvrir tout connaître et elle avaient encore tant à apprendre. Elles buvaient littéralement chacune de ses paroles et n’essayaient jamais de le contre dire, mais elles aimaient étayer ce qu’il leur expliquait de leur propre théorie, ce qui permettait d’ouvrir un petit débat qui ne déplaisait pas du tout à l’Elfe. Echanger son point de vue avec des humains lui enseignait beaucoup de choses sur cette race qu’il n’avait pas vraiment pour habitude de côtoyer et il se plaisait à apprendre d’elles leur coutumes. Il s’agissait donc d’un échange permanent où chacun y trouvait un plaisir : plaisir d’apprendre, d’enseigner, de découvrir…

Le soir arrivé, comme elles étaient exténués il leur proposa d’inverser leur tour de garde afin qu’elles puissent se reposer ; de toute manière dans l’état où elles se trouvaient, il aurait pu arriver n’importe quoi qu’elles n’auraient rien vu car elles n’étaient pas en état de réagir assez rapidement. Il en venait à se demander s’il ne devrait pas ralentir la marche pour la journée suivante, ou d’augmenter leur temps de repos, car si lui était habitué aux longs trajets à travers les bois, pour une personne non habitué à ce type de marche cela pouvait ce révéler particulièrement épuisant. Il devrait en tenir compte à l’avenir. Bien sûr elles étaient trop fières pour l’admettre ; elles avaient surtout peur qu’il ne leur fasse rebrousser chemin ou qu’il ne les considèrent que comme une charge. Le mage avait placé sa confiance en elles et il était hors de question de le décevoir !

L’Elfe attendit qu’elles commencent à remuer, preuve qu’elle étaient en phase de réveil pour les réveiller totalement ; il était déjà quatre heures du matin et il était temps qu’il commence sa méditation s’il voulaient être partie avant neuf heures…

Elles se réveillèrent doucement, s’étirant pour enlever toutes leurs courbatures ; ils avaient beau préparer leur couche : un lit de feuille était tout de même bien moins confortable qu’un vrai lit !

Elles pipelettaient pour se tenir éveiller quand Camille cru entendre un léger bruit. Aux aguets, elle signifia à Mildred de se taire.

-Chut ! Ne bouges surtout pas ! Je vais faire un tour pour voir ce qui ce passe!
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMar 2 Mai à 9:23

La suite, la suite, la suite cheers
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMar 2 Mai à 9:33

Suite bom

study


Mildred resta là, interdite, ne sachant que faire. Devait-elle réveiller l’Elfe ou le laisser à sa méditation ? Qu’avait entendu Camille au juste ? Elle avait beau tendre les oreilles elle n’entendait rien du tout. Elle regarda l’Elfe les yeux emplis d’appréhension ; elle ne savait que faire.

Camille de son côté était partie en direction du bruit qui venait de se produire afin d’en identifier la source. C’est là qu’elle vit un visage qui semblait l’épier, l’observer. Pendant un court instant, ils restèrent là, à se dévisager mutuellement : elle, car elle n’avait encore jamais vue de créatures comme celle-ci ; lui, était resté pétrifié sous le coup de la surprise ; il s’était rabougri dans les buissons pensant ne pas être visible et étant persuadé que sa cachette était la meilleur, et il resta là, interdit, voyant qu’il venait d’être découvert.

Dans l’obscurité de la nuit, elle ne pouvait pas beaucoup le détailler, mais elle pu tout de même se rendre compte que cette créature n’était pas humaine car son visage était aplati, de même ses oreilles étaient pointues et sa peau très sombre.

L’effet de surprise passé, la créature tenta de prendre la fuite ; voyant cela Camille se jeta sur lui pour l’arrêter. Il ne fallait pas le laisser s’échapper, il ne devait certainement pas être seul et elle n’avait aucunement l’intention de le laisser partir avertir ses petits amis de leur présence ! Se voyant obligé de combattre il amena sa masse d’arme dans une posture d’attaque et décida de faire front ; après tout, il n’avait devant lui qu’une gamine complètement désarmé et dont la chaire devait être bien tendre qui plus est !

Camille qui avait en effet ôté ses armes pour dormir n’avait pas songé à les reprendre au moment où elle était parti voir ce qui ce passait. Erreur qu’elle se promettait de ne plus jamais commettre si elle s’en sortait vivante. Elle fit donc une embardé pour éviter le premier coup de masse que lui assenait son adversaire et dans un même mouvement que son père lui avait enseigné elle essaya de lui prendre son arme. Elle échoua mais réussit tout de même à lui faire lâcher son arme sous le coup de la surprise car il ne s’attendait pas à ce qu’elle tente de la lui prendre. Ils se retrouvèrent donc tout les deux, désarmés, face à face, reprenant leur souffle. Camille ne lui laissa pas beaucoup de temps pour récupérer, elle savait qu’elle devait agir vite si elle voulait une chance d’avoir le dessus, car sans arme, seule son intelligence pourrait triompher ; il ne fallait surtout pas lui laisser le temps de réfléchir et encore moins de l’attaquer car elle n’aurait pas le dessus ; sa force devait être beaucoup plus grande que la sienne. Elle leva les yeux et vit une branche qui lui sembla suffisamment solide pour faire ce qu’elle voulait ; elle fit un bond pour s’y accrocher au moment où la créature allait se jeter sur elle. Elle fit un mouvement de balancier avec ses jambes puis se lança en avant pour atterrir de tout son poids sur lui, ce qui eut pour effet de le désarçonner quelques instants. Elle en profita pour ramasser une grosse pierre sur le sol pour lui fracasser le visage, enfin essayer tout du moins. Cependant la force de cette créature étant beaucoup plus grande il n’eut aucun mal à reprendre le dessus et se releva ; son regard était injecté de sang, il voulait la tuer elle ! Et de ses propres mains avant de rejoindre le reste de son groupe dont il était l’éclaireur ; ensuite ils iraient exterminer les deux autres qu’il avait repéré plus tôt dans leur campement. Il était penché au dessus d’elle et allait la frapper du plat de sa main tandis que Camille de son côté tenait toujours fermement sa pierre et l’attendait, solidement accroché à sa vie qui commençait un défilé inquiétant devant ses yeux.
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMar 2 Mai à 10:25

Je ramène la bière!! drunken

Enkhil avait fermé la réserve spécial de Thunderbrew à clé.... du coup va falloir racheter une porte!

Fait péter la suite Atha!

et qui a pensé au chips???
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyMar 2 Mai à 11:54

C'est plus une taverne mais un libre-service cheers
Bon aller j'offre les amuse-gueules flower


study

Elle secoua la tête pour se reprendre et chasser les images qui lui traversait la tête quand une masse s’affaissa sur elle de tout son poids.

Quand elle reprit ses esprits la créature gisait, morte ; une flèche lui traversait la gorge de part en part.

Un pied dégagea le corps et une main vint attraper la sienne pour l’aider à se relever.

-Daguon ?

-Nan ! C’est pas cet imbécile de Daguon ! Qu’est-ce qui lui a prit de partir ainsi avec deux gamines, il est complètement inconscient ! C’est du suicide pur et simple ! S’il en avait marre de la vie il aurait du me le dire je me serais faite un plaisir de l’aider à passer dans l’autre monde !

Camille était en état de choc, elle ne releva donc pas le fait qu’elle venait d’être traité de gamine…

Elle se retrouva propulser dans leur campement, Daguon était hors de lui, il n’arrêtait pas d’incendier Mildred, mais Camille ne suivait rien de la dispute, elle comprit juste qu’il lui reprochait de ne pas l’avoir averti dès qu’elles avaient entendu le bruit suspect au lieu de la laisser partir seule. Elle crut entendre le nom de la personne qui venait de lui sauver la vie mais tout était flou dans sa tête, on aurait pu lui demander son nom qu’elle aurait été incapable de le dire. On lui jeta quelque chose dans les bras ; ce devait être son sac car il leur avait fallu défaire le campement à la va vite ; dès que les autres créatures ce seraient rendu compte que leur éclaireur ne revenait pas ils auraient compris qu’il lui était arrivé quelque chose et se lanceraient immédiatement à leur poursuite ; il leur fallait donc garder cette légère avance précieuse s’ils voulaient rester en vie ! Un coup dans son dos lui fit comprendre qu’elle devait marcher, Mildred était à côté d’elle et la dirigeait pour qu’elle puisse les suivre car elle semblait comme perdue dans sa tête comme si elle était dans un autre monde alors qu’elle paraissait éveillé.

Daguon avait expliqué à Mildred que son amie était en état de choc, ceci du au fait qu’elle venait de voir la mort de très près ; peut-être même l’espace d’une seconde elle s’était cru morte, il faudrait donc qu’elle reprenne le dessus mais pour le moment ils n’avaient pas le temps pour cela, il leur fallait progresser le plus rapidement possible afin de mettre la distance la plus grande qui soit entre eux et les gobelins à leur trousse. Ils marcheraient donc toute la journée durant ainsi que la nuit suivante et ne se reposeraient qu’à l’aube suivante ; même si cela serait éreintant c’était la seule solution. Ensuite ils s’occuperaient de Camille, mais en attendant ils lui avaient confié la charge de Camille car elle était son amie et c’était donc la seule personne qui puisse lui apporter un réconfort. Quoique Mildred ne savait vraiment pas comment s’y prendre, elle se contentait donc de la faire avancer et de la remettre sur le sentier dès qu’elle partait un peu trop à gauche ou à droite. Elle semblait marcher machinalement, comme si ses pieds fonctionnaient de leur propre volonté sans que Camille n’ait besoin de les commander, c’était peut-être ce que l’on appelait l’instinct de survit ?

Ils ne s’arrêtèrent même pas pour manger, Daguon se contenta de leur distribuer des rations qu’ils mangèrent en marchant ; de même ils ne firent aucune pause et lorsque Mildred tentait de se plaindre , il la dévisageait d’un regard noir qui lui enlevait toute tentative d’objection de la bouche et la faisait avancer plus vite qu’elle ne s’en était cru capable encore.

Après une journée et une nuit entière de marche forcé à une cadence exténuante l’Elfe considéra qu’ils pouvaient enfin monter un camps de fortune et se reposer.
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyVen 5 Mai à 11:48

Ben y'en a plus?

je parle pas de la bière drunken ça la réserve est pleine!

mais l'histoire elle est finie?

*secoue Felony qui s'était endormie Sleep *

encore! on veut le suite! cheers
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MessageSujet: Re: ON SE REVEILLE   ON SE REVEILLE EmptyVen 5 Mai à 12:02

Bah, vous réclamiez pas alors j'en avais conclue que la suite ne vous intéressait pas Rolling Eyes


study

Camille qui n’avait toujours pas ouvert la bouche s’assit dans un coin, replié sur elle-même et quand Mildred l’installa plus confortablement elle ferma les yeux et sembla s’assoupir comme un nourrisson ; mais Daguon ne la laissa pas s’endormir et vint lui porter quelque chose à boire, ensuite il congédia Mildred et passa un moment à la frictionner tout en lui parlant.

Mildred qui s’était installé plus loin n’entendait pas ce que l’Elfe lui disait mais au bout d’un moment cela sembla lui faire un peu d’effet, à moins que ce ne soit la boisson ou les deux conjugué mais il lui sembla voir les lèvres de son amie bouger, puis elle finit par se blottir dans ses bras, l’Elfe ne la quitta pas de la journée, Camille dormit dans ses bras et ce fût l’amie de l’Elfe qui s’occupa de garder le campement à elle seule. Les gobelins étant des créatures de la nuit, il n’y avait pas beaucoup à craindre. Quand elle se réveilla enfin, Camille avait reprit quelques couleurs, un bol de soupe bien chaude finit de la remettre d’aplomb ; elle regardait l’amie de l’Elfe et la dévisageait d’un air hébété comme si elle ne l’avait encore jamais vu mais que sa tête lui rappelait vaguement un souvenir sans parvenir à mettre la main dessus.

-De rien !

- … ?

-Youhou ! Y’avait un gob penché sur toi et c’était pas pour une romance à mon avis ; la flèche, c’est moi. Vous avez vraiment eu de la chance que je me sois retrouvé sur votre chemin. Bref, tu peux me dire merci c’est moi qui t’ai sauvé la vie !

-Oh ! Merci…

-Comme Daguon n’est pas très doué pour les présentations je le ferais moi-même ! Je m’appelle Chloé. Mais ce que je ne comprend vraiment pas c’est pourquoi il traîne des gamines…

Elle n’eut le temps d’aller plus loin, Camille se redressa de toute sa hauteur.

-Non !

-Non ?

Daguon cru bon d’intervenir.

-Heu … si j’ai bien compris elles semblent ne pas apprécier qu’on les considèrent comme des … gamines…

-C’est ce qu’elles sont pourtant ! Des gamines pourries gâtés qui ne connaissent même pas les règles de base pour survivre dans un milieu hostile mais qui se croient suffisamment grandes pour agir toute seules à la moindre alerte et mettre ainsi la vie de tout leur groupe en danger ! Si je n’avais pas été là vous seriez tous morts à l’heure qu’il est ! Elles n’ont pas un sous de jugeote et tu voudrais les défendre ! C’est ta vie qu’elles viennent de risquer en se croyant plus forte et plus intelligente que toi ! Ne vas pas me dire que tu ne les avaient pas prévenu ? En cas de danger : au lieu de foncer seul droit dessus il faut prévenir les autres ! Ceci est la première règle et celle à ne jamais transgresser si vous voulez survivre ! C’est pas du chacun pour soit ! Ca c’est bon pour quand vous êtes seul ! Quand vous êtes dans un groupe il faut penser groupe !

-C’est bon, c’est bon ; là je crois qu’elles ont compris. Et c’est bien la meilleur leçon qu’elles pouvaient recevoir, à moins d’être inconsciente je pense qu’elles ont du comprendre.

-Oui, pour des écervelés il vaut mieux du concret plutôt que de longs discours et là elles ont du avoir leur doses de pratique.

Camille rongeait son frein… C’est vrai qu’elle avait été en dessous de tout, comment serait-elle considéré en rentrant au village lorsque tout le monde saurait qu’elle avait risqué non seulement leur vie à elles et l’Elfe mais aussi celle de tout le village en se croyant suffisamment doué pour voir d’où venait le bruit sans se faire surprendre … S’ils avaient été tués, le Bourgmestre d’Arabelle n’aurait jamais reçu la missive que le mage avait confié à Mildred, il n’aurait donc pas su que leur village était en danger et n’aurait par conséquent pas envoyer de troupe pour les protéger ! Mildred avait plus ou moins les même pensées : si elle avait averti l’Elfe du départ de Camille et du bruit qu’elle avait cru entendre au lieu de rester là interdite, sans bouger … Elles remettaient chacune leur vie en question, étaient-elles faites finalement pour quitter le village comme elles l’avaient toujours cru ? En tout les cas au terme de cette première leçon un doute venait planer lourdement sur leur esprit, surtout avec cette Chloé qui n’avait de cesse de les critiquer à chaque mots qui sortait de sa bouche ! Il leur faudrait se montrer irréprochable jusqu’à leur retour, peut-être qu’ainsi elles arriveraient à remonter un peu dans l’estime de l’Elfe ?
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